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Undav, Storm, Butez et cie: découvrez les Data awards de la phase classique de Pro League

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Qui sont les joueurs qui ont le plus brillé dans les chiffres des 34 journées écoulées ? Verdict en dix catégories.

Le joueur le plus dangereux

Meilleur buteur du championnat au coup de sifflet final de la phase classique, Deniz Undav n’a pas volé son taureau doré. L’Allemand facture 21,66 expected goals au terme des 34 premières journées, devançant d’une pointure le Soulier d’or nigérian Paul Onuachu et ses 20,27 xG. Le podium est complété, à bonne distance (16,3 xG), par le puncheur suisse de l’Antwerp Michael Frey.

Le joueur le plus maladroit

En quête d’un attaquant au terme de l’été dernier pour pallier le départ de Thomas Henry, OHL avait dans un premier temps jeté son dévolu sur Kaveh Rezaei. L’ancien buteur des Zèbres n’a jamais trouvé le chemin des filets sous la tunique louvaniste. Au bout de la phase classique, il est même le joueur à cumuler le plus d’expected goals sans avoir marqué, avec 4,3 xG.

Kaveh Rezaei, un flop de dimension pour OHL.
Kaveh Rezaei, un flop de dimension pour OHL.© iStock

Le tireur d’élite

Après 34 journées de championnat, deux équipes ont franchi la barre des dix buts inscrits depuis l’extérieur de la surface : le leader unioniste a frappé à distance à onze reprises, deux de moins que les spectaculaires Malinois de Wouter Vrancken. Il est donc logique de voir des représentants de ces deux équipes se partager la première place du plus grand nombre de buts inscrits depuis l’extérieur de la surface : le Danois Casper Nielsen et le Belge Nikola Storm, avec quatre roses à distance chacun.

Le champion du front

Avec ses onze buts de la tête la saison dernière, Paul Onuachu avait une belle allure d’épouvantail dans le domaine. Le Soulier d’or a faibli cette saison, avec seulement quatre roses plantées du front, et échoue au pied du podium de la spécialité. Derrière Jelle Vossen (5) et Zinho Gano (6), qui a abondamment tenté sa chance avec 46 tirs de la tête. Insuffisant pour lutter face à Michael Frey et ses 7 buts de la tête en 21 tentatives aériennes.

Michael Frey, un crâne lissé pour mieux performer dans les airs.
Michael Frey, un crâne lissé pour mieux performer dans les airs.© iStock

Le joueur le plus poissard

Quoi de pire qu’un poteau ? Si vous vous posez la question, Zinho Gano devrait avoir la réponse. Le géant du Essevee a touché du bois à cinq reprises cette saison, une fois de plus que Marlos Moreno, Junya Ito, Kristian Thorstvedt et Jack Hendry. Au classement par équipes, ce sont les Mauves et les Louvanistes qui se distinguent, en ayant touché quinze fois du bois.

Loïc Lapoussin, le slalomeur de la Pro League.
Loïc Lapoussin, le slalomeur de la Pro League.© iStock

Le roi des dribbleurs

En termes de volume, personne n’arrive à la cheville du slalomeur de l’Union Loïc Lapoussin et ses 279 dribbles tentés. Son premier poursuivant, Noa Lang, échoue à 49 longueurs du Malgache. Par contre, à la moyenne des dribbles tentés par tranche de nonante minutes, ils sont deux à faire mieux que le Saint-Gillois d’adoption : le virevoltant Eupenois Ignace Ndri (10,7 dribbles/90′) doit se contenter du sillage déroutant de l’insaisissable Benson (10,74).

Le joueur le plus accroché… et le plus accrocheur

Poison pour les défenses de l’élite, Deniz Undav a subi (ou en tout cas, obtenu) 71 fautes cette saison. C’est un record sur les pelouses belges, partagé avec le dynamiteur courtraisien Marlos Moreno. La particularité, c’est que le buteur de l’Union occupe également une marche sur le podium des joueurs ayant commis le plus de fautes. Sifflé à 55 reprises, l’Allemand est seulement devancé par le milieu du Cercle Leonardo Lopes (60) et l’aboyeur du rond central de Sclessin Nicolas Raskin (64).

Trent Sainsbury brille surtout avec sa tête dans la surface de réparation. Même si le number one est son compère à Courtrai, Aleksandar Radovanovic.
Trent Sainsbury brille surtout avec sa tête dans la surface de réparation. Même si le number one est son compère à Courtrai, Aleksandar Radovanovic.© iStock

Le roi des airs

Si personne n’a disputé plus de duels aériens que Zinho Gano (350) en 34 journées, la réalité est bien différente dans la surface de réparation, là où les victoires dans les airs sont les plus précieuses. À ce petit jeu, ce sont évidemment les défenseurs qui dominent. Surtout ceux de Courtrai : Aleksandar Radovanovic (43) devance son acolyte Trent Sainsbury (41), qui partage la place de dauphin avec le patron de la défense unioniste Christian Burgess (41).

Le roi des passeurs

Qui d’autre que le meilleur donneur de passes décisives du championnat ? Roi des assists, l’artiste Xavier Mercier explose toutes les catégories spécifiques : numéro un en expected assists (13,49) devant Junya Ito et Sergio Gomez, également leader pour les passes dans le dos de la défense (145), les passes-clé (43) ou les smart passes (112), celles qui éliminent un nombre conséquent d’adversaires. Plus surprenant, le maître à jouer d’OHL est également le joueur qui fait le plus progresser son équipe par ses courses ballon au pied, devant le Carolo Joris Kayembe. Un vrai homme à tout faire.

Mercier Patron, Mercier Patron, quel plaisir de recevoir vos passes.
Mercier Patron, Mercier Patron, quel plaisir de recevoir vos passes.© Getty Images/iStock

Le gardien qui fait le plus de miracles

Prenez les post-shot expected goals, mesure de la qualité des tirs concédés, soustrayez-les par le nombre de buts encaissés et vous obtenez les prevented goals, soit le nombre de buts « arrêtés » par un gardien. Dans une mauvaise saison, le total peut être négatif, parfois malgré les apparences (le Courtraisien Marko Ilic est à -0,48 malgré ses airs de sauveur). Par contre, certains décollent. C’est le cas de Jean Butez, incontestable patron de ce classement avec près de dix buts « arrêtés » (9,86), loin devant ses dauphins Hendrik Van Crombrugge et Gaetan Coucke. Il faut dire que l’Antwerp a bien aidé le Français à se mettre en évidence, puisqu’il a dû affronter 182 tirs tout au long de la phase classique. Seul son compatriote Guillaume Dietsch a eu un peu (183) plus de travail.

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