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Standard: qui est vraiment Guy Luzon ?

Stephane Vande Velde

Pistonné ? Inexpérimenté ? Colérique ? Visionnaire ? Passionné ? Voici à quoi il faut s’attendre avec Guy Luzon, le nouvel entraîneur israélien du Standard.

Il n’a pas d’expérience ?

Vrai et faux. Si on considère son âge, on pourrait le croire novice dans la corporation. Mais Guy Luzon s’est lancé dans le coaching à 26 ans, mettant un terme à sa carrière de joueur très tôt, suite à une blessure, et devenant le plus jeune entraîneur de l’histoire de la D1 israélienne. Cela fait donc déjà 11 ans qu’il officie comme entraîneur !

Il est pistonné ?

Vrai. Certains y voient une affaire familiale au départ, permettant à un de ses membres d’exprimer tout son talent. D’autres y trouvent la définition parfaite du népotisme. Car quel entraîneur peut se targuer d’obtenir un poste d’entraîneur principal à 26 ans ? Aucun. Si Guy Luzon a obtenu sa chance si jeune, c’est en grande partie grâce à l’importance de sa famille. Son oncle Amos possède le club de Maccabi Petah Tikva et son autre oncle, Avi, actif lui aussi au sein du même club est devenu en 2007 président de la Fédération israélienne de football.

Il a raté son Euro espoirs ?

Faux. Preuve qu’on ne lui passe rien, son Euro Espoirs a fait couler beaucoup d’encre alors que le bilan n’est pas si mauvais puisqu’Israël a battu l’Angleterre et partagé avec la Norvège. « Sa nomination avait fait grand bruit et soulevé les critiques. Parfois à tort », se souvient Ron Amikam, journaliste notamment pour Globes. « Car, en étant jeune, réputé proche de ses joueurs et alors qu’il restait sur deux belles saisons à la tête d’une équipe de Bnei Yehuda au sein de laquelle il avait lancé de nombreux jeunes, il répondait parfaitement au profil pour le poste d’entraîneur des Espoirs. »

Alors pourquoi tant de critiques alors que ses joueurs l’ont porté en triomphe à l’issue de la victoire face à l’Angleterre ? « Il ne sait pas bien communiquer », explique Amikam. « Avec les médias, cela ne s’est jamais très bien passé. Il peut être très arrogant et ne pas supporter la critique. De plus, il a parfois un comportement très émotionnel en bord de touche. »

Retrouvez l’intégralité de l’article dans votre Sport/Foot Magazine Par Stéphane Vande Velde

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