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Standard-Charleroi : 4 heures de débat devant la CBAS…

Les différentes parties ont été entendues mardi durant environ 4 heures par la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport (CBAS), dans le dossier de l’arrêt du match de championnat du 4 décembre 2016 entre Charleroi et le Standard.

Cette rencontre avait été arrêtée par l’arbitre Serge Gumienny après moins de 70 minutes, alors que le score était de 1-3 en faveur des Rouches. Si les représentants du Sporting carolo ont quitté la séance après une heure et demie, mardi, les débats se sont prolongés avec l’Union Belge et les représentants du Standard.

La décision de la CBAS est attendue dans 7 à 10 jours, et tombera au plus tard le 22 février. Elle ne sera pas sans importance, car le Standard est désespérément à la recherche de points dans sa poursuite d’une place en Play-Offs 1. La Chambre extraordinaire de la Commission des litiges avait décidé le 15 décembre qu’aucun point ne serait attribué à l’issue du derby wallon interrompu, et avait entre autres sanctionné le Standard d’un match à huis clos avec levée d’un sursis de huis clos pour un autre match.

L’avocate de l’URBSFA, Elisabeth Matthys, venue défendre cette décision de la Commission des litiges, a déploré mardi le projet du club de « remporter sur tapis vert des points qu’il a perdus sur le terrain ». « Le Standard a l’habitude de contester les décisions de l’UB », indique-t-elle. « L’Union Belge ne souhaite que le bon déroulement de la compétition, et espère clore cette affaire le plus rapidement possible ». « Si les deux premiers incidents » du match en question, qui avaient été provoqués par les supporters liégeois, « n’avaient pas eu lieu, le match n’aurait jamais été arrêté. Ce ne serait donc pas juste de ne sanctionner que Charleroi », a encore souligné Audry Stévenart, également présent pour représenter la fédération.

Le Standard a quant à lui indiqué « ne pas être en guerre » avec l’URBSFA. « Notre intention reste de travailler ensemble », précise Pierre Locht, conseiller juridique du club. Le débat de mardi « était très technique ». « Nous avons beaucoup discuté des aspects juridiques, et des questions ont été posées sur des points de règlement ».

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