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Standard – Anderlecht arrêté: le RSCA accepte les sanctions, sauf le huis clos

Le RSC Anderlecht s’est opposé au match à huis clos réclamé par le parquet de l’Union belge de football (URBSFA), jeudi, lors de l’audience de la Commission des litiges d’appel, compétente en première instance, concernant le match arrêté au Standard le 12 avril dernier.

« Cette sanction est excessive et nuit à nos intérêts économiques », a déclaré l’avocat du club bruxellois Luc Deleu. « Ce ne sont pas nos supporters qui sont responsables pour l’arrêt du match contre le Standard. »

Anderlecht est poursuivi sur base des rapports de l’arbitre et du match delegate après que les supporters de la tribune visiteurs ont saboté le Clasico à Liège. A trois reprises, des fumigènes ont été lancés sur le terrain depuis la tribune des Mauve et Blanc. Malgré deux avertissements, via le speaker du stade et après une interruption partielle de la rencontre, le calme n’est pas revenu. Ce qui a poussé l’arbitre Lambrechts, conformément au protocole de sécurité, à arrêter définitivement la rencontre après une demi-heure sur le score de 2-0.

Le parquet a réclamé une défaite par forfait 5-0, une amende de 5.000 euros, un match à domicile à huis clos et deux sanctions alternatives afin de sensibiliser les supporters. Lors de l’audience devant la Commission des litiges d’appel, l’avocat Luc Deleu a déclaré qu’Anderlecht était d’accord pour toutes les sanctions, à l’exception du match à huis clos. « Car la sanction est excessive et nuit aux intérêts économiques du club », a déclaré Deleu, selon qui un match au stade Constant Vanden Stock rapporte entre 1,26 million d’euros (contre un club hors-G5) et 1,37 million d’euros (contre un club du G5).

Selon l’avocat, les supporters qui se sont présentés à Sclessin avec du matériel pyrotechnique ne sont pas des fans d’Anderlecht, mais des hooligans venus de l’étranger. « Nos stewards et nos spotters ont recherché activement mais n’ont reconnu personne. Cependant, ils connaissent nos fans. Ces actions n’appartiennent pas à la culture d’Anderlecht, à ses fans et même à son noyau dur. Nous ne pouvons pas le prouver, mais nous sommes à peu près sûrs que les lanceurs de fumigènes ne sont pas des supporters d’Anderlecht », a plaidé Deleu.

Selon l’avocat, un match à huis clos serait injuste. « Cette punition passe à côté de son objectif, car Anderlecht ne pouvait plus rien faire pour éviter les incidents, que nous condamnons fermement. En imposant ces sanctions, vous donnez à 10 ou 20 hooligans ce qu’ils veulent. Ils peuvent rire, alors que les 20.000 bons supporters, l’ensemble de l’équipe et les amateurs de football sont punis injustement. »

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