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Sinan Bolat : « J’ai assez fait banquette »

Destiné à l’élite absolue, l’ex-gardien du Standard a végété dans l’anonymat du foot turc et portugais. Deux après son transfert au FC Porto, le Limbourgeois veut retrouver les feux de la rampe.

L’ancien portier de Genk et du Standard est détendu. Après une délicate saison en Süper Lig avec Galatasaray, Bolat a eu le temps de réfléchir à son avenir, dans sa maison de Zonhoven où il s’est livré pour Sport Foot Magazine.

Galatasaray

« Je connaissais les conditions en signant: Fernando Muslera était le numéro un. J’ai tenté de bouleverser la hiérarchie mais Muslera, le gardien de l’Uruguay, est un monument. Il défend le but depuis quatre ans, il a enlevé trois titres et les supporters l’aiment beaucoup. Le fameux chauvinisme turc ne m’a pas frappé à Galatasaray. Les supporters préféraient Muslera. C’est la réalité en Turquie: les étrangers sont plus populaires que les footballeurs du cru. »

« Le deuxième gardien se charge des matches de Coupe. J’ai démontré, en finale contre Bursaspor, que je pouvais défendre le but de n’importe quel club turcJe peux affirmer sans fausse pudeur que j’ai eu une large part dans ce succès en Coupe. »

Porto

« Je dispose encore d’un contrat de trois ans et c’est ma seule certitude mais je ne connais pas les projets du club à mon égard. »

« Comment réagiriez-vous si un club de l’envergure de Porto venait frapper à votre porte ? Steven Defour et Eliaquim Mangala y jouaient et ça a eu un impact sur ma décision. Maintenant, ils sont partis tous les deux et ça me fait réfléchir. Si je reste à Porto, j’y serai seul. »

« N’avoir pas encore joué une minute pour Porto me ronge. »

Le Standard

« Le Standard et d’autres clubs belges peuvent m’appeler. Porto est disposé à m’aider à trouver une solution temporaire et ma destination lui importe peu. »

« En quittant le Standard, je voulais voir si je pouvais me mesurer aux meilleurs. Je n’ai pas le sentiment d’être trop juste pour l’étranger. »

L’équipe nationale

« J’ai été le numéro un incontesté de toutes les catégories d’âges belges jusqu’en espoirs. Là, j’ai dû prendre une décision. J’ai choisi le pays qui me sélectionnait en premier : la Turquie. Sportivement, c’était même un choix logique car la Turquie possédait alors une meilleure équipe. »

« J’ai déjà six sélections en Turquie. Je ne pense pas qu’au vu du talent de la génération actuelle des gardiens belges, j’aurais eu beaucoup de chances chez les Diables. »

Par Alain Eliasy

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Sinan Bolat dans votre Sport/Foot Magazine

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