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Silvio Proto met un terme à sa carrière: « Je sors définitivement de ma cage »

Silvio Proto a annoncé vendredi mettre un terme sa carrière. A 37 ans, l’ancien gardien du Sporting d’Anderlecht et des Diables Rouges (22 sélections, 17 capes) a décidé de ranger les gants quelques jours après avoir quitté la Lazio de Rome, son dernier club.

« Il est temps pour moi et mes premiers cheveux blancs de ranger mes gants. C’est avec fierté et soulagement que j’entame un nouveau chapitre de ma vie, que je vais consacrer à mes hobbys, mes projets et ma petite famille qui m’a plus que soutenu durant cette longue carrière », a annoncé Silvio Proto sur les réseaux sociaux.

« 19 ans et beaucoup de prises de conscience plus tard, je dis donc au revoir à ce monde qui certes a fait de moi ce que je suis mais qui était bien trop dur pour mon âme sensible. C’est donc sans aucun regret que mes clubs de golf ont remplacé gants et crampons dans mon coffre. Je sors définitivement de ma cage ».

Silvio Proto, 37 ans, était arrivé à la Lazio en 2018 en provenance de l’Olympiacos. Gardien réserviste à Rome, l’ancien Diable Rouge n’avait plus joué depuis un an avec le club romain, où il était devenu 3e ou 4e gardien. Blessé à la main, il avait déjà laissé entendre qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière cette année.

Silvio Proto s’est révélé à La Louvière en 1999. Passé à Anderlecht en 2005, il est demeuré onze ans au Parc Astrid, de 2005 à 2016, avec un prêt au Germinal Beerschot lors de la saison 2008-2009. Le portier hennuyer a quitté Anderlecht pour Ostende en 2016, et a mis le cap sur Le Pirée en 2017.

Elu Gardien de l’année en 2005, 2012 et 2013, Proto a été six fois champion de Belgique avec Anderlecht (2006, 2007, 2010, 2012, 2013 et 2014). Son palmarès compte aussi deux succès en Coupe de Belgique (une avec La Louvière en 2003 et une avec Anderlecht en 2008) et six en Supercoupe de Belgique. Proto a été appelé à 13 reprises en équipe nationale entre 2004 et 2011.

« Merci à ma petite femme d’avoir supporté mes 35689632 superstitions, mes enfants d’avoir fait de moi le meilleur joueur du monde (du moins dans leurs yeux), aux supporters (les miens et adverses) qui m’ont toujours poussé à me surpasser, mais aussi à mes dirigeants, entraîneurs, coéquipiers et adversaires sans qui cette carrière n’aurait pas été ce qu’elle a été », a ajouté encore Silvio Proto.

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