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Siebe Schrijvers: « Mon rendement actuel ? C’est tout simplement insuffisant »

Frédéric Vanheule
Frédéric Vanheule Frédéric Vanheule is redacteur bij Sport/Voetbalmagazine.

À l’image d’OHL, l’attaquant limbourgeois de 25 ans veut regarder vers l’avant et ne pas trop penser au passé.

1. Quel était votre sentiment lors des matches de Ligue des Champions de Bruges, votre ancien club, face au PSG et à Manchester City?

Je suis admiratif, même si je savais que l’équipe en était capable, car j’étais là en octobre 2019 lorsque nous avons décroché un match nul de la même manière au PSG. Je suis encore en contact avec de nombreux joueurs et je leur souhaite bonne chance. Je leur dis toujours que je trouve formidable ce qu’ils font. Je ne suis pas surpris par leur progression sur le plan européen. La plupart d’entre eux en sont à leur troisième campagne de Ligue des Champions consécutive. L’expérience joue un rôle important dans ces fantastiques rencontres. Ils sont capables de terminer troisièmes, surtout après cette victoire à Leipzig.

2. Mario Been dit toujours que vous êtes un des joueurs les plus talentueux avec qui il a travaillé. Ça vous fait plaisir?

Énormément, car je lui dois beaucoup. Je n’oublierai jamais que le lendemain matin de la fin de mes examens, il m’a téléphoné dès huit heures du matin. Il m’a réveillé, même si je ne lui ai pas dit, mais je suis sûr qu’il s’en est rendu compte à ma voix. Il m’a demandé si j’avais envie de partir en stage. J’étais donc sûr d’avoir une place dans le noyau A, de ne plus retourner en Espoirs. Mario Been était un grand entraîneur, très proche de ses joueurs. Il m’a pris sous son aile et a veillé comme un père à ce que je m’intègre bien dans le groupe. Je suis heureux d’avoir pu travailler sous ses ordres.

Quand je ne joue pas alors que j’ai l’impression d’être en forme, je peux vite m’impatienter mais ici, je savais que je devais d’abord élever mon niveau.

Siebe Schrijvers

3. En janvier dernier, OHL a battu son record pour un transfert entrant en vous offrant un contrat jusqu’en 2024. Est-ce lourd à porter?

Je ne m’occupe pas tellement de cela, vraiment. Je n’ai pas l’impression de devoir en faire davantage parce que je suis le transfert le plus cher de l’histoire de Louvain. Je suis très content que le club ait fait le maximum pour que je vienne: il s’informait presque chaque jour de l’évolution de la situation. Cet intérêt s’est traduit par une somme de transfert importante. Tout comme le club, je veux progresser et atteindre des objectifs plus élevés. On m’a présenté un projet sportif ambitieux. J’ai également discuté avec l’entraîneur et j’ai visité le complexe d’entraînement.

4. Vous aviez été transféré pour soutenir Thomas Henry avec Xavier Mercier et Kamal Sowah, mais la saison dernière, vous n’avez inscrit que deux buts en douze matches. Quelles conclusions en avez-vous tiré?

Cela a été très difficile dès le début, car il y a eu beaucoup de matches en semaine et nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour travailler les automatismes. De plus, OHL avait obtenu des résultats fantastiques au cours des premiers mois de l’année, l’équipe était très homogène et il n’était pas facile de s’y faire une place. Quand on changeait, ça tournait moins bien et il était logique que l’entraîneur en revienne à la formule qui avait bien marché avant le Nouvel An. Je n’étais cependant pas mécontent. Quand je ne joue pas alors que j’ai l’impression d’être en forme, je peux vite m’impatienter mais ici, je savais que je devais d’abord élever mon niveau.

5. Cette saison, vous n’avez encore inscrit que deux buts face à Saint-Trond et celui de la victoire contre Courtrai. Faites-vous votre auto-critique?

C’est tout simplement insuffisant. Je ne m’intéresse cependant pas trop aux statistiques: elles finiront par suivre, parce que nous nous créons beaucoup d’occasions. Mon début de championnat a été difficile, car après une bonne préparation, j’ai eu le Covid au plus mauvais moment. Dès la première journée, j’ai éprouvé des difficultés à respirer et je sentais que mes poumons étaient sous pression. Il a fallu un certain temps pour que la situation redevienne normale. À présent, tout comme l’équipe, je dois veiller à retrouver la forme et à me monter plus efficace.

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