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Saint-Trond et Genk veulent rejouer le derby limbourgeois

Le délégué du match a décidé seul d’arrêter définitivement le derby limbourgeois entre Saint-Trond et le KRC Genk le 28 septembre après 88 minutes de jeu en raison du comportement des supporters des deux équipes. C’est ce qui ressort des déclarations faites jeudi par les responsables de la sécurité et de la police de ce match devant la Commission des litiges de l’Union belge de football (URBSFA). Pour le STVV et Genk, il s’agit d’une violation du règlement de la fédération (l’article P813), ce qui signifie qu’il ne peut y avoir comme décision que de faire rejouer le match.

Après les réquisitoires du procureur fédéral Kris Wagner, et les plaidoiries des avocats du STVV et de Genk, le président de la commission a demandé la suspension de la séance du 18 octobre. Genk avait fait valoir que l’arbitre Lawrence Visser et le délégué Jean-François Crucke n’avaient pas suivi les règles pour mettre fin définitivement au derby limbourgeois.

Selon l’avocat Jochem Martens, il n’y aurait pas eu de consultation avec le responsable de la sécurité du STVV. Le club champion national estime que les sanctions envisagées ne peuvent pas non plus s’appliquer. Afin de vérifier cela, le Commission des litiges d’appel a demandé à entendre Eddy Christis, le responsable de sécurité du STVV, et Steve Provost, le responsable de la police. Ils ont confirmé la thèse de Genk : le délégué Crucke a pris la décision de mettre un terme prématuré au match. « Et donc, seule un replay du match est possible », a conclu le maître Martens, qui a reçu le soutien du STVV. Les Canaris avaient d’abord appelé à une victoire par forfait.

Les deux clubs risquent un match à huis clos, une déduction de deux points et une amende maximale de 5.000 euros. En outre, le procureur fédéral Kris Wagner a requis que le match STVVV-Genk soit rejoué dès la première minute à huis clos.

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