© Isosport (Frank Abbeloos)

« S’il veut prétendre au top 4, le Standard doit récupérer Selim Amallah au plus vite »

Notre journaliste Martin Grimberghs répond à trois questions qui ont fait l’actualité footballistique de ces derniers jours. Au menu : la remontada malinoise, les Mauves qui calent face aux blocs bas et la Selim Amallah-dépendance des Rouches.

Anderlecht est-il l’équipe la plus prévisible de Pro League ?

Depuis ses succès contre le RFC Liège (0-2), l’Union (0-5) et Genk (1-2), tous acquis loin de ses bases, les plus optimistes s’étaient mis à rêver en mauve et blanc. Ceux-là pensaient sans doute que les hommes de Vincent Kompany avaient enfin trouvé la recette pour assurer sa place dans le top 4. Et puis, Anderlecht s’est déplacé au Cercle, avant dernier du championnat. À Bruges, le Sporting a buté sur Yves Vanderhaeghe, son bloc bas, ses défenseurs de qualités (Marcelin et Pavlovic en tête) et une équipe prête à tout pour sauver sa place dans l’élite. Quelques ingrédients connus des soirées sans relief des Bruxellois cette saison.

Comme contre Gand, Mouscron et Waasland-Beveren, Anderlecht ne méritait pas mieux qu’un point.

Comme contre Gand (0-0), Mouscron (1-1), Waasland-Beveren (0-0) ces trois dernières semaines, Anderlecht n’a donc jamais trouvé la solution pour se montrer dangereux. Comme contre Gand, Mouscron et Waasland-Beveren, Anderlecht ne méritait d’ailleurs pas mieux qu’un point. Contre le Cercle, Anderlecht aurait même pu perdre. Parce que dès qu’ils tombent contre une équipe organisée, les Mauves sont incapables de produire du jeu. Le Sporting n’est plus malade, mais tousse encore. Comme tout le monde en hiver. Et cela le rend terriblement prévisible.

Le Standard peut-il se passer de Selim Amallah ?

Le Standard a joué neuf matches sans Selim Amallah en championnat et n’en a gagné qu’un seul (0-3 au Beerschot, le 30 août). Une statistique qui dit autant du manque de solution offensive à la disposition du staff liégeois que de la valeur d’indispensable prise par l’ancien Mouscronnois à Sclessin. Ses neuf buts et ses quatre passes décisives toutes compétitions confondues en fond d’ailleurs très largement le Rouche le plus décisif cette saison.

Selim Amallah, indispensable au sein du noyau rouche.
Selim Amallah, indispensable au sein du noyau rouche.© belgaimage

Depuis qu’il s’est ressenti d’une gêne contre Charleroi le 24 janvier, finalement diagnostiquée en tendinite au genou droit, son retour a déjà été plusieurs fois reporté. Problème, sans lui, le Standard ne parvient pas à se montrer dangereux autrement que par des centres et redevient cette équipe stéréotypée dont les joueurs les plus créatifs sont ses latéraux. S’il veut prétendre au top 4, Mbaye Leye doit donc croiser les doigts pour récupérer au plus vite son accélérateur de particules.

Malines va-t-il vraiment accrocher le top 4 ?

Si la force d’une équipe se mesure à la profondeur de son banc, alors oui, le KaVé est un candidat sérieux pour le top 4. Parce que dans le Malines qui gagne, Issa Kaboré, Steven Defour, Aster Vranckx, Onur Kaya et même parfois Igor De Camargo ne sont régulièrement pas autre chose que des remplaçants. Des choix forts qui racontent le bilan des deux derniers mois.

Une qualification pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique et un bilan récent en championnat de 25 sur 30, cela situe les ambitions de Malines.

Sur les dix derniers matches de championnat, le Malinwa est la deuxième équipe la plus régulière derrière le Club Bruges. Une qualification pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique et un bilan récent en championnat de 25 sur 30, cela situe des ambitions et compense un début de saison où rien ne tournait pour les hommes de Wouter Vrancken. Depuis, ce dernier a pris ses responsabilités et transformé une équipe invisible dans les deux surfaces en une bête à sang froid.

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