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Retour des travaux à Charleroi

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Felice Mazzù devrait rester au Mambour. Avec un nouveau chantier offensif en vue…

Dans le néant offensif d’un match aux circonstances défavorables sur la pelouse de la Cristal Arena, Jérémy Perbet a encore trouvé le moyen de marquer. Depuis son arrivée à Charleroi au bout du mois d’août, le Français a inscrit 24 des 51 buts des Zèbres. Le problème, c’est que Monsieur 47 % ne sera pas présent à la reprise suite à la fin de son prêt, et la perte de l’Europa League risque bien de l’emmener définitivement vers d’autres cieux.

Devant, tout sera une nouvelle fois à recommencer pour Charleroi. Un nouveau travail colossal pour Felice Mazzù, qui semble en bonne voie pour prolonger son séjour au Mambour puisque le mercato des entraîneurs est moins agité que prévu.

Pour sa quatrième saison sur le banc carolo, Felice devrait reconstruire une quatrième fois son secteur offensif, lui qui a pris la bonne habitude de baser le comportement de ses troupes dans le camp adverse sur les qualités de son atout majeur.

Comme les départs passés de Danijel Milicevic, David Pollet, Onür Kaya puis Neeskens Kebano, la fin de l’ère Jérémy Perbet et le départ gantois presque acté de Dieumerci Ndongala font mal. Le départ de Didi ne va pas arranger les choses dans une division offensive qui a parfois manqué de vitesse pour rendre ses contres plus ravageurs.

Mazzù devra une nouvelle fois bricoler. Charleroi pourrait se diriger vers un jeu plus intérieur, délaissant les débordements qui servaient à Perbet pour s’épanouir dans des combinaisons créées autour de Sotiris Ninis. Le Grec, au terme d’une véritable préparation, devrait devenir le nouvel homme fort du Sporting, épaulé dans le jeu court par Enes Saglik et/ou le jeune Cristian Benavente, dont l’éclosion est attendue la saison prochaine.

Devant ce secteur bien garni, les Zèbres devront surtout trouver quelqu’un pour alimenter le marquoir. Un David Pollet retrouvé, voire un Roman Ferber mûri tactiquement pourraient-ils être la solution ? Ou les réseaux de Mogi Bayat amèneront-ils une nouvelle fois des buts inattendus au Pays Noir ?

Par Guillaume Gautier

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