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Rencontre à Atalanta avec Timothy Castagne: « Ça peut aller très vite dans le foot »

Thomas Bricmont

Deux titularisations coup sur coup en sélection et des prestations de haut vol au sein de la belle surprise de la Serie A, rencontre sur les hauteurs de Bergame avec le Diable qui grimpe.

Timothy Castagne à propos…

…de la comparaison avec Thomas Meunier : « On n’est pas tout à fait pareil : il a eu une formation d’attaquant, moi de défenseur. Offensivement, il sera donc plus précis, il va marquer plus, moi défensivement dans mon positionnement, j’ai pas mal d’expérience, j’ai aussi évolué comme défenseur central, je comprends donc leurs attentes. Mais c’est flatteur qu’on me compare à lui. Je me rappelle de mon premier match avec Genk, c’était contre Bruges. Après le match, il est directement venu échanger le maillot avec moi car il savait que je venais de la même région que lui. Par contre, il ne savait pas que quand il évoluait à Virton, j’allais le supporter. »

…des Diables Rouges : « L’intensité c’est d’un autre niveau, tu ne t’arrêtes jamais, même si les séances ne sont pas spécialement longues. Lors de mon premier entraînement en sélection, j’ai eu la chance de réussir mes deux-trois premiers gestes qui m’ont mis en confiance et qui m’ont permis de jouer libéré. Mais j’avais été frappé par la vitesse d’exécution. Tu as l’impression que la balle ne sort jamais. Quand tu fais un tauro et que tu es au milieu, et bien… tu cours. »

…de son futur : « Ça dépend de pas mal de choses, de notre qualification pour la Ligue des Champions (l’entretien a été réalisé avant le dernier match de la saison, ndlr). Ça dépend si le coach reste. J’aimerais aussi jouer toute une saison à droite et moins à gauche. Naples ? C’est sûr que Naples, c’est encore autre chose. C’est le deuxième club italien depuis plusieurs années, il évolue chaque saison en Champions League. On verra. Ça peut aller très vite dans le foot. En décembre, on réfléchissait à un départ car je n’avais pas joué pendant treize rencontres. Et là on parlait de 10 millions, mais le club en voulait quinze, ce qui était impossible à débourser. Et puis j’ai joué deux matches en décembre, puis tout en janvier et là on a changé d’avis. »

…de Kompany à Anderlecht : « Tu sens direct que c’est un leader, qu’il est né pour ça. Avant mon premier match en Écosse, il est venu me parler, me conseiller. Après la rencontre, dans la douche, je lui demandais des conseils tactiques, car je sais qu’il connaît le foot, que c’est un fondu de ce sport. »

Par Thomas Bricmont, à Bergame

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