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Quatre Unionistes, huit clubs représentés : découvrez notre 11 de la première partie de saison

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Puisque le 3-5-2 fait la loi sur les pelouses belges, c’est dans ce système que nous avons installé notre équipe-type des 21 premières journées.

Jean Butez (Antwerp)

Loin du sommet de sa forme la saison dernière, quand la concurrence avec Alireza Beiranvand n’était pas toujours équitable, le Français a retrouvé son meilleur niveau, aussi bien sur sa ligne qu’à la relance. Avec 6,29 prevented goals (différence entre les buts qu’il aurait « dû » encaisser et ceux qu’il a réellement concédés), Butez domine largement la concurrence.

Le Français a retrouvé son meilleur niveau aussi bien dans ses interventions qu'à la relance
Le Français a retrouvé son meilleur niveau aussi bien dans ses interventions qu’à la relance© iStock

Jack Hendry (Bruges)

Arrivé au bout du mercato d’été, l’international écossais n’est pas parvenu à installer Bruges parmi les défenses les plus imperméables de l’élite, mais est le principal bouclier de Simon Mignolet face aux offensives adverses. Intelligence, fiabilité et leadership en font une référence du championnat en défense centrale.

Michael Ngadeu (La Gantoise)

Le colosse de la défense des Buffalos domine la concurrence dans les duels, et contamine ses partenaires Okumu et Hanche-Olsen de sa sérénité. Puissant et de plus en plus régulier, le Camerounais est l’une des forces tranquilles de la Pro League.

Michael Ngadeu préfère la défense à trois.
Michael Ngadeu préfère la défense à trois.© iStock

Siebe Van der Heyden (Union)

Si on le voit surtout face aux caméras quand il donne le la à la tribune du Parc Duden après le coup de sifflet final, le gaucher s’est progressivement installé parmi les défenseurs les plus performants de la saison. Difficile à contourner, à l’aise à la relance et systématiquement bien placé, il s’épanouit dans un système à trois taillé pour ses qualités.

Junya Ito (Genk)

Double entorse à la logique pour installer le Japonais dans le couloir droit : Junya Ito est avant tout un pur ailier et son Racing peine à décoller depuis le début de saison. Par contre, quand il s’envole, le droitier supersonique reste une redoutable machine à faire des différences individuelles, puis à les transformer en statistiques.

Les Japonais ont la cote en Pro League et Ryota Morioka est un des deux représentants du pays du Soleil Levant présent dans ce onze de la première partie de saison.
Les Japonais ont la cote en Pro League et Ryota Morioka est un des deux représentants du pays du Soleil Levant présent dans ce onze de la première partie de saison.© iStock

Ryota Morioka (Charleroi)

Repositionné plus près du but adverse par Edward Still après avoir crevé l’écran dans son duo avec Marco Ilaimaharitra sous Belhocine, le Nippon a retrouvé des statistiques proches de celles de ses débuts belges. Déjà décisif à douze reprises, il est l’inspirateur majeur du jeu offensif plaisant installé par les Zèbres.

Casper Nielsen (Union)

Inlassable avaleur de kilomètres, le Danois de Saint-Gilles aborde chaque minute de jeu avec une intensité hors-normes qui étouffe la majeure partie des milieux du Royaume. Si on y ajoute un flair agile dans les transitions et une rigueur tactique à toute épreuve, lui confier les clés de l’organisation au milieu de terrain devient une logique incontestable.

Sergio Gomez, la gauche caviar d'Anderlecht
Sergio Gomez, la gauche caviar d’Anderlecht© iStock

Rob Schoofs (Malines)

Dans un secteur de jeu où les places sont chères, car les talents nombreux, le gaucher du KaVé fait parler sa patte soyeuse et son amour des bornes parcourues pour incarner mieux que quiconque le jeu offensif très fluide des Malinois. Chef d’orchestre du chaos organisé sang et or, il éclaire sans cesse la route de ses partenaires.

Sergio Gomez (Anderlecht)

Reconverti en arrière gauche après une carrière débutée au coeur du jeu, l’Espagnol affiche une activité au-dessus de la moyenne, et une qualité de centre exceptionnelle pour alimenter ses offensifs. La barre des dix passes décisives est atteinte à mi-parcours, et permet de se demander où s’arrêtera le latéral qui sublime le système de Vincent Kompany.

Difficile de dissocier le duo unioniste dans notre équipe de la première partie de saison.
Difficile de dissocier le duo unioniste dans notre équipe de la première partie de saison.© iStock

Dante Vanzeir et Deniz Undav (Union)

Impossible de finir l’équipe sans eux, ni même de dissocier un duo qui n’a pas tardé à devenir emblématique. Le néo-Diable rouge prend la profondeur avec un appétit démesuré et un sens de l’espace aiguisé, tandis que l’Allemand décroche pour s’associer avec ses milieux de terrain puis plonge dans la surface pour faire la différence. L’Union, c’est un collectif, mais c’est surtout un duo.

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