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Pourquoi Praet est toujours à Anderlecht

Dennis Praet n’est plus le Golden Boy du football belge. La malédiction du Soulier d’Or a frappé et les candidats acquéreurs ont été refroidis.

Sans l’affirmer haut et fort, Anderlecht veut se débarrasser de Praet. Le club estime que c’est le moment de retirer une plus-value importante de l’investissement. Praet se sent prêt à tenter l’aventure à l’étranger également. Sa famille rompt avec Eleven Management et se lie avec Stellar Group -l’agence de Gareth Bale- afin de faire valoir la candidature du joueur sur le marché anglais. Christophe Henrotay est chargé de sonder les clubs espagnols. En juillet, c’est lui qui a réussi à placer Yannick Ferreira Carrasco à l’Atlético Madrid.

Mais l’étoile de Praet a pali. Arsenal, Tottenham et Liverpool ne s’intéressent pas à un garçon qui n’a été qu’une seule fois international. Pourquoi le feraient-ils alors qu’ils peuvent s’offrir De Bruyne ou Benteke? Des clubs moins riches comme West Bromwich, Sunderland ou Aston Villa viennent aux nouvelles mais le montant réclamé par Anderlecht les fait reculer. Le club bruxellois veut dix millions d’euros en un seul versement. Il s’est montré plus conciliant lors du transfert de Mitrovic puisque Newcastle peut payer par tranches.

Suite au départ de Benteke pour Liverpool, Aston Villa a les moyens de s’offrir Praet. A Villa Park, les rapports établis au sujet du joueur sont élogieux. Le club de Birmingham apprécie le replacement défensif de Praet. Ils ont rarement vu un meneur de jeu couper autant les lignes de passe de l’adversaire. Tim Sherwood, l’entraîneur, marque son accord pour un transfert mais celui-ci ne se fait pas car le club est en passe d’être racheté par un consortium d’investisseurs chinois.

Avec la nomination de Hendrik Almstadt au poste de directeur technique, en juillet, le dossier Praet repasse en dessous de la pile. Almstadt, qui débarque d’Arsenal, fait d’abord son marché en France et achète quatre joueurs de Ligue 1: Amavi, Ayew, Gueye et Veretout. Anderlecht et l’entourage de Praet doivent donc se mettre à la recherche d’un autre candidat-acquéreur.

Il n’est pas du tout exclu non plus que Praet reste à Anderlecht. Même l’éventuelle concurrence de Mbark Boussoufa ne l’effraye pas, au contraire. En décembre 2011, lorsque Bous s’était entraîné pendant quelques semaines à Neerpede pour préparer la Coupe d’Afrique des Nations, Praet avait pris du plaisir à jouer avec lui. Si le duo devait être réuni, voilà qui promet.

Par Alain Eliasy

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