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Pourquoi Bruno a choisi Salzbourg

Grand artisan de la remontée victorieuse d’Anderlecht lors des derniers PO1, Massimo Bruno, 20 ans, a changé de cap en optant pour Salzbourg et le projet Red Bull, sponsor et propriétaire du club autrichien.

Dans un premier temps, la flèche boraine intéressa fortement Hoffenheim, où il s’était rendu : il ne restait plus qu’à signer un contrat de quatre ans. Alors que cela traînait un peu, ses agents, Youri Selak et Mogi Bayat, rencontrèrent par hasard Ralf Rangnick (que Selak connaissait), à la mi-temps d’un match à Hoffenheim. Rangnick connaît bien Hoffenheim qu’il a fait grandir mais est désormais le Directeur sportif du Red Bull Salzbourg.

Rangnick avait entendu parler de Bruno et l’a suivi lors des PO1. A partir de ce moment-là, Red Bull lui a proposé un projet : un contrat de cinq ans, des affiches européennes et la possibilité de rejoindre le RB Leipzig la saison prochaine si le club allemand (qui appartient à Red Bull et a fêté sa montée en D2 devant plus de 40.000 spectateurs) accède à la Bundesliga dans un an. Si tout se passe selon ce scénario, Bruno aura l’occasion de relever un nouveau challenge après avoir tout gagné à Anderlecht en deux ans, apprendra l’allemand et un autre football avant de passer à Leipzig qui entend frapper un grand coup dès son arrivée en Bundesliga.

Anderlecht empochera alors, bonus compris, près de huit millions d’euros. Le Calcio intéressait la famille du jeune joueur mais le projet de Red Bull présentait trop d’avantages que pour ne pas y adhérer. Hoffenheim est revenu à la charge mais il était trop tard. Bruno a déjà visité Salzbourg et même Leipzig qui dispose de magnifiques installations. En Autriche, son salaire équivaudra probablement à celui des bons joueurs étrangers qui débarquent en Bundesliga : entre 2 et 3 millions bruts par an, primes non comprises. Si Bruno confirme à Salzbourg d’abord, puis à Leipzig, il devrait entrer dans la catégorie des joueurs haut de gamme qui gagnent entre 5 et 7 millions brut par an. Il y a trois ans à peine, le Borain, découvert par Youri Selak, se contentait d’une feuille de paie bien plus maigre : 2.500 euros bruts par mois : son ascension est fulgurante à tous points de vue.

Pierre Bilic

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