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Pourquoi Bernd Storck est cité partout, sans jamais signer nulle part

Jacques Sys
Jacques Sys Jacques Sys, rédacteur en chef de Sport/Foot Magazine.

Le nom de Bernd Storck refait surface dans tous les clubs qui limogent leur entraîneur.

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Bernd Storck a fait impression pendant ses deux passages en Belgique. Il a livré de l’excellent travail à Mouscron, avant de sortir le Cercle Bruges de la zone rouge. Storck figure généralement parmi les entraîneurs pris en compte par les clubs qui limogent le leur. Il a déjà discuté avec Genk et l’Antwerp, avec le Beerschot et Saint-Trond. La semaine dernière, c’était au Standard que son nom était cité.

À chaque fois, les négociations ont fini par capoter. C’est que Storck pose ses conditions. Il veut amener son propre staff, car il ne peut travailler qu’avec des gens auxquels il croit et fait confiance. Ils doivent être les meilleurs dans leur spécialité, ils doivent l’aider à porter l’équipe à un autre niveau. Ses exigences semblent effrayer les clubs. Mais Storck est clair. Dans son plaidoyer, il parle par exemple d’un scientifique qui doit pouvoir estimer le physique de l’équipe. C’est la seule manière de déterminer la condition physique de chaque joueur : ils doivent parcourir différentes distances à des vitesses différentes et on analyse leurs données sanguines entre les épreuves. C’est important pour adapter les entraînements et parvenir à développer le pressing élevé qu’il souhaite.

Bernd Storck ne tolère aucune contradiction. Il est responsable de tout et prend donc toutes les décisions, tout seul. Il le fait savoir aux clubs durant leurs discussions. Storck est très direct. S’il n’obtient pas de contrat, tant pis. Il préfère être sans emploi qu’inconséquent.

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