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Perbet : « Je corresponds à la mentalité carolo »

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Sans taureau doré pour illuminer son tout nouveau numéro 10, le maillot zébré de Jérémy Perbet semble presque incomplet. Le Français préféré des tribunes carolos compte bien arranger ça. Rencontre avec un planteur de roses revenu jardiner à domicile.

Jérémy Perbet à propos…

…de la mentalité carolo : « Cette mentalité, je pense que j’y corresponds bien : ne jamais rien lâcher, toujours se battre, être proche des supporters. D’ailleurs, ils étaient vraiment demandeurs pour que je revienne. Ils avaient sans doute besoin d’un nom auquel s’identifier. Quand tu ne triches pas, les gens le voient, et moi j’ai tout donné sur les deux passages que j’avais fait ici. »

…de la pression du buteur : « C’est le jeu. Depuis que je suis en Belgique, sans prétention, j’ai marqué énormément de buts. Les gens attendent beaucoup de moi, peut-être trop des fois, mais je vis avec. Ça me permet aussi d’être fort mentalement, ça m’interdit de me relâcher. Je ne peux pas me permettre de ne pas marquer pendant deux ou trois matches, vu l’effort financier qu’ils ont fait pour me prendre. Ce n’est pas une pression négative, non plus. Je reviens avec beaucoup de bonheur et d’envie, et peut-être aussi un peu de pression. »

…de l’évolution de Charleroi : « Quand tu vois l’évolution de Charleroi au fur et à mesure des années, ce travail que fait Mehdi Bayat, en compagnie du président, de Mogi qui est pas mal impliqué au niveau des transferts… C’est fantastique. Maintenant, le coach a 15, 16, 17 titulaires. C’est un luxe. Les premières années, il devait perdre ses meilleurs joueurs et heureusement, ils ont toujours été bien remplacés. Charleroi est aujourd’hui un candidat solide aux play-offs 1, comme il l’a été ces dernières années. Franchement, chapeau. En plus, tu as la stabilité qui manque parfois dans d’autres clubs, avec un coach qui est là depuis des années. »

…de son palmarès vierge de trophée collectif : « Si je n’en gagne pas un avant la fin de ma carrière, ce sera peut-être un regret. J’ai joué la Coupe d’Europe, j’ai remporté des trophées individuels, mais je cours toujours après mon premier titre collectif. Et c’est peut-être ce qui manque aussi à un club comme Charleroi. Et quand on regarde la finale de la Coupe de Belgique, ce ne sont pas toujours les grosses cylindrées du championnat qui la jouent… »

Par Guillaume Gautier

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Jérémy Perbet dans votre Sport/Foot Magazine

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