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 » Olivier Renard avait trois longueurs d’avance « 

Olivier Renard s’était montré très dur envers le FC Malines après son départ au Standard. Selon lui, le club n’est pas suffisamment pro et a engagé des joueurs au sujet desquels il avait émis un avis négatif.

« Il est sûr que nous devons mieux nous structurer, comme l’a avancé mon devancier », dit Marc Faes, nouveau directeur général du club. « Aucun membre de la direction n’est présent à temps plein au club : tous ont un autre job. Ce n’est pas l’idéal. »

Olivier Renard a également parlé d’écarts entre le budget transferts annoncé et celui qui était effectivement mis à sa disposition. « C’est vrai que nous n’avons pas d’argent de côté et que nous avons beaucoup investi dans le stade. Je suis d’accord avec lui : il aurait fallu ménager la chèvre et le chou. »

Renard (36 ans) est ambitieux. Ce qu’il voulait, c’était réaliser des transferts qui lui donnent de l’importance, comme celui d’Aleksandar Bjelica. Plus que l’absence de budget, ce qui l’énervait, c’est que le club réalisait parfois en catastrophe des transferts dont il n’était pas convaincu. Il n’avait pas envie que les supporters le jugent sur des joueurs qu’il n’avait pas transférés lui-même.

« Si Olivier était resté six mois de plus, nous lui aurions donné davantage de moyens car les frais liés à la modernisation du stade auraient diminué », conclut Faes. « Mais, dans l’état actuel des choses, le club n’était pas encore prêt à travailler comme il le souhaitait. Il avait trois longueurs d’avance. Ce n’est pas un reproche mais un constat. »

Par Kristof De Ryck

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