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Obradovic: de l’Espagne à Anderlecht

Malines jubile: il a revendu à bon prix un joueur qui ne lui a rien coûté. Retour sur une trajectoire qui n’aurait pas dû le conduire en Belgique.

C’était dans l’air depuis un moment, Ivan Obradovic a rejoint Anderlecht qui aurait dépensé plus de 2 millions d’euros pour s’attacher ses services. Ce n’est pas la première fois qu’Obradovic est bien côté. Cela avait déjà été le cas à l’époque où l’arrière gauche serbe avait quitté le Partizan Belgrade, à l’âge de 21 ans. En août 2009, il comptait déjà quelques sélections en équipe nationale serbe, ce qui lui avait valu d’être courtisé par de nombreux clubs européens. Etonnamment, l’arrière gauche avait opté pour le Real Saragosse, qui venait de rejoindre la Primera División espagnole. Certaines sources affirment que Saragosse a payé trois millions d’euros pour s’offrir ses services de l’arrière gauche. D’autres parlent de six millions. « C’est confidentiel, je ne peux pas vous révéler le montant », dit Pedro Herrera qui, à l’époque, était directeur sportif du club espagnol.

Le 22 avril 2007, l’histoire d’Obradovic prenait son envol: il était repris en équipe première lors d’un match de championnat face à Vojvodina. Il avait alors 18 ans. Son coach de l’époque est bien connu. Il s’agit de Miroslav Djukic qui, deux ans plus tard, allait entraîner Mouscron. Mais entretemps, en 2008, Djukic était devenu sélectionneur national et il avait offert sa première sélection à Obradovic. La carrière du jeune talent était lancée.

A Saragosse, Obradovic signait un contrat de cinq ans lui rapportant 700.000 euros par an. « C’est un arrière gauche offensif qui déborde facilement », dit Herrera. « Il est surtout très efficace dans une défense à cinq mais il peut aussi jouer dans une ligne arrière de quatre. Le problème, c’est qu’il pensait parfois plus à faire inscrire un but à son équipe qu’à lui permettre d’en éviter un mais j’ai l’impression qu’à Malines, il a progressé sur le plan défensif. Il est également doté d’un tir puissant. Sa marge de progression est encore grande mais, physiquement et techniquement, il a tous les atouts pour réussir. »

En raison de deux blessures au genou et de toute une série de pépins, il ne joua finalement que très peu en quatre ans passés en Espagne: 9 matches en 2009-10, 20 en 2010-2011, 17 en 2011-2012 et un en 2012-2013, soit un total de 47 rencontres.

Par Krystof De Ryck et Steve Van Herpe

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