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Mirallas: « Kompany m’a exposé son projet pour Anderlecht »

Après de nombreux détours, Kevin Mirallas est de nouveau en Belgique. Son passage à l’Antwerp, le match à venir contre le Standard, l’Anderlecht de Kompany : le Diable n’élude aucun sujet. Entretien.

Kevin Mirallas à propos…

…du Standard qu’il affronte ce dimanche : « Spécial ? Pour ma famille oui, car elle supporte le Standard. Pour moi, c’est un match contre une équipe que j’ai toujours suivie, qui m’a formé et pour laquelle j’ai toujours voulu jouer mais j’y connais peu de joueurs : Carcela, Pocognoli, Goreux et Gillet. Quand j’ai dit à mon agent, Christophe Henrotay, que je souhaitais revenir en Belgique, il a contacté Bruno Venanzi, qui était intéressé. C’est normal, on se parle régulièrement. Mais financièrement, il ne pouvait se permettre de m’enrôler que si deux joueurs partaient. »

…de son passage à l’Antwerp : « L’Antwerp s’intéressait à moi depuis mai. Je lui ai dit que je verrais après mes vacances. Je connais Luciano depuis mon passage au Standard. L’Antwerp m’a téléphoné tous les jours, sans arrêt. Je me suis renseigné, j’ai visionné des matches de toutes les grandes équipes belges mais un moment, on ne peut plus tergiverser. J’aurais sans doute pu trancher avant, par exemple avant les matches contre l’AZ, car j’étais déjà d’accord avec l’Antwerp mais c’était délicat vis à vis d’Everton. Début juillet, il demandait encore entre six et huit millions. »

…du projet Kompany à Anderlecht : « Vincent m’a exposé son projet. Mais avant de signer pour l’Antwerp, j’ai visionné tous leurs matches et constaté qu’il n’y avait rien en attaque. Anderlecht a beaucoup le ballon mais il ne se passe rien dans les trente derniers mètres. Par manque de qualité? Je pense. Plus un manque d’expérience dans le chef de jeunes qui n’ont encore jamais joué sous pression à ce niveau. J’en ai parlé à Nacer (Chadli, ndlr) quand on a joué contre Monaco, pendant la préparation. Il m’a dit qu’il avait pris sa décision et m’a demandé si je venais aussi. J’ai répondu que je réfléchissais et je lui ai conseillé de faire de même car le projet est beau mais l’équipe est loin d’être une évidence. Il m’a dit que le club allait encore recruter mais je crains que ça ne se soit pas déroulé comme le Sporting le pensait et maintenant, il y a des problèmes. Anderlecht pense qu’il joue bien et domine le match mais ce n’est pas le cas. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Kevin Mirallas dans votre Sport/Foot Magazine

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