"La santé doit maintenant passer avant les finances. Il ne faut pas être un médecin pour le voir. Je soutiens la Pro League à 100%", a précisé Michel D'Hooghe. "Nos virologues sont qualifiés et prennent maintenant les devants. Ils déclarent que les événements publics seront la dernière chose qui sera autorisée. Vous devez alors comprendre que nous ne pouvons pas nous attendre à pouvoir organiser des matchs de football dans les prochains mois." L'ancien président du FC Bruges et de la fédération belge de football constate que l'UEFA fait pour le moment primer l'aspect financier. "Mais l'aspect économique ne pèse rien contre la santé de centaines de personnes. On ne peut pas jouer ou s'entraîner à huis clos. S'ils autorisent les équipes à jouer, je m'attends à avoir rapidement une nouvelle contamination au coronavirus dans une des équipes. Ce qui veut dire qu'une équipe devra à nouveau se mettre en quarantaine. C'est à cela que ça sert ?" "L'UEFA tente de manière louable que les compétitions reprennent leur cours normal mais cela ne prend pas le dessus sur les risques qui sont pris. Si les menaces de l'UEFA sont incompréhensibles? Je peux uniquement parler du point de vue de mon expérience médicale. Menacer ou pas, une seule chose prime et c'est protéger nos athlètes." (Belga)
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Michel D'Hooghe taille l'UEFA: "La santé doit passer avant tout"
(Belga) Michel D'Hooghe, le président du comité médical de la fédération internationale de football (FIFA) a vivement critiqué l'Union des associations européennes de football (UEFA) vendredi dans le journal Het Laatste Nieuws. D'Hooghe n'a pas apprécié les menaces du président de l'UEFA Aleksander Ceferin d'exclure les clubs belges des prochaines compétitions européennes, car la Pro League a fait un grand pas vers l'arrêt de la Jupiler Pro League jeudi. Ce qui n'est pas du goût de l'UEFA.

"La santé doit maintenant passer avant les finances. Il ne faut pas être un médecin pour le voir. Je soutiens la Pro League à 100%", a précisé Michel D'Hooghe. "Nos virologues sont qualifiés et prennent maintenant les devants. Ils déclarent que les événements publics seront la dernière chose qui sera autorisée. Vous devez alors comprendre que nous ne pouvons pas nous attendre à pouvoir organiser des matchs de football dans les prochains mois." L'ancien président du FC Bruges et de la fédération belge de football constate que l'UEFA fait pour le moment primer l'aspect financier. "Mais l'aspect économique ne pèse rien contre la santé de centaines de personnes. On ne peut pas jouer ou s'entraîner à huis clos. S'ils autorisent les équipes à jouer, je m'attends à avoir rapidement une nouvelle contamination au coronavirus dans une des équipes. Ce qui veut dire qu'une équipe devra à nouveau se mettre en quarantaine. C'est à cela que ça sert ?" "L'UEFA tente de manière louable que les compétitions reprennent leur cours normal mais cela ne prend pas le dessus sur les risques qui sont pris. Si les menaces de l'UEFA sont incompréhensibles? Je peux uniquement parler du point de vue de mon expérience médicale. Menacer ou pas, une seule chose prime et c'est protéger nos athlètes." (Belga)