© BELGAIMAGE

Mertens : « Les gens m’aiment parce que je leur ressemble »

Éternel second, Dries Mertens joue aujourd’hui, et peut-être pour la dernière saison, le rôle de sa vie dans le Naples de Carlo Ancelotti. À 32 ans, le Louvaniste est un buteur au format XXL. Et un Diable en visite dans le Limbourg ce mercredi. Entretien.

Dries Mertens à propos…

…de l’amour du public : « Je crois que c’est peut-être lié à mon style de jeu. Sur le terrain, je vais vite. Je percute, je tente, je centre, les gens voient que je ne calcule pas mes efforts. Mais si j’aime bien jouer comme ça, d’une manière assez directe, c’est aussi parce que je sais que le public aime ça. Mais cela va dans les deux sens parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a le rendement qui va de pair. Et je ne crois pas que ça puisse déteindre sur mes performances. Je ne sais pas si les spécialistes me portent dans leur coeur ou non. Ce qui m’importe, c’est d’être dans celui de mes équipiers et de mon entraîneur. Les spécialistes sont là pour comparer. Eux préfèrent donc sans doute le génie d’un Kevin De Bruyne, par exemple. Le public, lui, ne compare pas. Mais, je vous rassure, moi aussi je préfère Kevin De Bruyne (rires). Je crois surtout que les gens m’aiment bien parce que je leur ressemble. Je le pense sincèrement. Par exemple, quand je suis arrivé à Naples, j’ai appris l’italien, ça m’a permis de me fondre directement dans la culture locale. Je n’ai jamais cherché à être quelqu’un d’autre. Et puis, sur le terrain, comme en dehors, les gens peuvent voir que je m’amuse. Je vis et je vis bien. Je suis content de ce qui m’arrive. Il faut croire qu’on aime bien les gens heureux. »

…des Diables et de l’EURO : « On a énormément progressé en tant qu’équipe ces dernières années. Et individuellement aussi, on est tous beaucoup plus forts qu’il y a 3 ans contre l’Espagne. Les autres nous respectent beaucoup plus aussi et cela, ça peut changer la physionomie d’une rencontre, d’un tournoi. On arrivera à l’EURO pour le gagner. »

…du record de buts pour Naples dont il se rapproche : « Je pense que quand tu es si près de faire quelque chose comme ça, tu en as forcément envie. Mais un scudetto ce serait évidemment le rêve absolu. De toute façon, je me doute que l’un n’ira pas sans l’autre. Et puis, je sais aussi que je suis à 87 sélections avec les Diables. Ça me plairait bien d’aller jusque 100. C’est important même pour moi. Ce n’est pas rien de jouer 100 sélections pour son pays quand même… »

…d’un éventuel retour en Belgique : « Non, je ne crois pas. Je sais qu’il ne faut jamais dire jamais, mais je ne pense vraiment pas. Il me reste sept mois de contrat ici et, en toute transparence, à ce stade-ci, je ne sais pas encore ce que je ferai la saison prochaine. Ce qui est certain, c’est que je vais étudier toutes les possibilités. Prolonger, partir, je ne ferme aucune porte. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Dries Mertens dans votre Sport/Foot Magazine

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire