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Mercatos: des transferts faits sur le fil…

Alors que les heures passent inexorablement, les clubs tentent encore de se « renforcer » en toute hâte et au tout dernier moment. Pas sûr que ça marche. Sport/Foot Magazine s’est penché sur les transferts de dernière minute des plus récents mercatos.

Le marché belge des transferts fermera ses portes vendredi soir, à 23h59 précises. Les clubs ont eu près de trois mois pour composer leur noyau et se renforcer mais, comme chaque été, ils ont attendu, encore et encore. Souvent jusqu’aux derniers jours, voire jusqu’à la dernière heure. Et subitement, ils ont ignoré toutes leurs bonnes résolutions, comme acheter moins d’étrangers ou miser sur les jeunes.

Très rarement, ils ont découvert des perles, tels que : Thorgan Hazard (Zulte Waregem, 2012), Aleksandar Mitrovic (Anderlecht, 2013), Ruud Vormer (Club Bruges, 2014), Alejandro Pozuelo (KRC Genk, 2015) ou Orlando Sá (Standard, 2016). Le plus souvent, les transferts effectués en dernière minute se sont avérés des échecs.

Plus on approche de l’heure fatidique, plus les transactions sont obscures. C’est le moment où les managers infatigables, tentent de liquider leur stock. Des joueurs blessés, recalés ailleurs, usés ou déçus. Mais chaque année, des entraîneurs et des dirigeants de clubs se laissent prendre au jeu.

Souvent en se disant qu’ on ne sait jamais. Ou parce que les supporters exigent encore un transfert. Ou parce que le début de saison s’est mal passé. Voici un aperçu des joueurs transférés en fin de mercato par le passé.

NICOLAE STANCIU: Eté 2016 – du Steaua Bucarest à Anderlecht

Mercatos: des transferts faits sur le fil...
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Le marché des transferts, c’est désormais du show. Qui va débarquer in extremis, qui ira où ? Au cours du dernier jour du mois d’août, ces spéculations rapportent des millions aux bookmakers, les chaînes de sport voient leur audience atteindre des proportions proches de celles d’un match de Ligue des Champions, des équipes de cameramen campent sur les parkings des stades et des hôtels, à l’affût de l’arrivée d’une grosse voiture. Même l’espace aérien est sous surveillance. Surtout depuis que, le 31 janvier 2013, Fernando Torres a été transféré par hélicoptère du terrain d’entraînement de Liverpool à Chelsea.

Deux ans plus tôt, Bryan Ruiz, qu’on a connu à Gand de 2006 à 2009, avait également été impliqué dans une affaire d’hélicoptère. Au cours des dernières heures du mercato, le médian costaricain, qui évoluait alors à Twente, était parti à Craven Cottage afin de signer à Fulham mais Mike Ashley, le propriétaire de Newcastle, avait tenté de l’attirer dans le nord de l’Angleterre en lui offrant un salaire plus attractif encore. L’hélicoptère tournait mais Ruiz avait décidé de rester à Londres, disant qu’il avait eu de meilleures sensations au cours des négociations avec Fulham.

C’est également pour cette raison que Nicolae Stanciu avait décidé de signer pour cinq ans à Anderlecht, en août 2016. L’international roumain était suivi par l’Inter et l’AC Milan et avait laissé tomber des offres concrètes de clubs anglais moyens (Hull City, Burnley), ainsi qu’une belle proposition de Fenerbahçe, où il pouvait gagner 2,5 millions d’euros par an.

Selon les médias roumains, à Bruxelles, son salaire annuel n’était que de 900.000 euros. Anderlecht faisait donc une affaire d’autant que, selon Rudi Verkempinck, adjoint du sélectionneur roumain Christoph Daum, Stanciu était le  » meilleur joueur de Roumanie : un vrai numéro 10 avec une technique de frappe incroyable et aussi très stable mentalement.  »

Il le fallait car le Roumain était le transfert sortant le plus cher de Roumanie et le transfert entrant le plus élevé de l’histoire du football belge : 8,2 millions d’euros, 10 millions avec les bonus éventuels. Deux ans plus tôt, Anderlecht n’avait payé que 6 millions pour acheter Steven Defour à Porto.

Les débuts de L’Homme qui valait 10 millions étaient prometteurs et, quelques mois plus tard, la superbe Anamaria Prodan, agent du joueur, affirmait :  » Stanciu est fait pour un grand club anglais. Croyez-moi : il ne partira pas pour moins de 30 millions.  » Mais les choses tournaient mal. Au cours de sa deuxième saison, le Roumain n’était plus nulle part : cinq titularisations, un but et deux assists. À la trêve hivernale, il quittait le Sporting pour le Sparta Prague, qui l’achetait pour environ 4 millions d’euros. Une perte sèche pour la comptabilité d’Anderlecht…

LEANDRO PEREIRA: Eté 2015 – de Palmeiras au Club Bruges

Leandro Pereira n'a fait qu'un petit tour en Belgique avant de rentrer au Brésil.
Leandro Pereira n’a fait qu’un petit tour en Belgique avant de rentrer au Brésil.© BELGAIMAGE

Les sites internet qui traitent de football sont comme les journaux à sensations : les gens se jettent dessus mais ils ne sont pas toujours fiables. En 2015, on évoquait les transferts de Gareth Bale (Tottenham) et Alexandre Lacazette (Lyon) à Manchester United, de Memphis Depay (PSV) à Tottenham et de Mats Hummels (Borussia Dortmund) à Manchester City. Peu importe la vérité, c’était  » l’info  » qui comptait. Et plus la date-limite des transferts approchait, plus ces infos étaient nombreuses. Y compris en Belgique.

Cette année-là, le Club Bruges se montrait particulièrement actif. Hans Vanaken (4 millions) était le plus gros transfert belge du mercato d’été. Après avoir remporté la Coupe de Belgique et atteint les quarts de finale de l’Europa League, la direction des Blauw en Zwart rêvait du titre. Le dernier datait de 2005, c’était bien trop long. Le noyau était étoffé avec, entre autres, les arrivées d’ Abdoulay Diaby (Lille), Sinan Bolat (Porto), Jean-Charles Castelletto (Auxerre), Dion Cools (OHL) et Sébastien Bruzzese (Zulte Waregem).

Cet été-là, Vincent Mannaert établissait un nouveau record : le dernier jour du mercato, Bruges transférait trois joueurs : Jelle Vossen (Burnley), Mikel Agu (Porto) et le Brésilien Leandro Pereira, qui débarquait de Palmeiras  » pour quelques millions.  »

Un bijou, disait-on à Bruges. Prêté à Chapecoense, il avait inscrit 10 buts en 24 matches. A Bruges, il allait rester loin de tout cela : 0 but et un assist. Un an plus tard, il retournait au Brésil et était loué à successivement à Palmeiras, Recife et Chapecoense, où il ne marquait pas davantage.

MOUSSA MAÂZOU: Eté 2011 – du CSKA Moscou à Zulte Waregem

MoussaMaâzou
MoussaMaâzou© BELGAIMAGE

Au mercato, il n’y a pas de temps additionnel. Trop tard, c’est trop tard. En 2011, le transfert de Marvin Ogunjimi de Genk au Real Majorque s’envolait en fumée parce que les Espagnols avaient renvoyé les documents avec 7 minutes de retard. L’été suivant, le Club Bruges perdait plusieurs millions parce que le départ de Vadis Odjidja n’était acté que quatre minutes après l’heure fatidique.

Et le 31 août 2015, lorsque le Real Madrid voulait introduire le transfert de David De Gea – acquis à Manchester United pour 40 millions) dans le Transfer Matching System de la FIFA, le système n’était plus accessible. Le club espagnol était arrivé deux minutes trop tard !

La FIFA est intraitable sur ce point et le médian suisse Patjim Kasami l’a appris à ses dépens le 31 janvier 2013. Son agent, Mino Raiola, fils d’un pizzaiolo de Haarlem, offrait le champagne dans un hôtel italien. Après avoir transféré Urby Emanuelson (Fulham) et Mario Balotelli (AC Milan), il avait conclu un deal avec Pescara, qui devait transférer le jeune Suisse de Fulham.

Mais l’ambiance retombait d’un cran lorsque Raiola se fâchait à la réception : le modem était en panne… Pas de transfert, pas de commission royale.  » On devrait détruire cet hôtel, il est à l’image des stades italiens : dans un piteux état ! « , pestait Raiola.

En 2011, Zulte Waregem s’y était pris plus tôt. Le club ne marquait pas et Patrick Decuyper, son administrateur délégué de l’époque, se disait que MoussaMaâzou représentait une bonne opportunité. Le Nigérien était sur une voie de garage au CSKA Moscou qui l’avait acquis à Lokeren pour un peu moins de 5 millions d’euros en janvier 2009.

L’attaquant avait été prêté à Monaco puis à Bordeaux, où il n’avait pas fait forte impression. A Waregem, tout le monde n’était pas convaincu qu’il puisse apporter quelque chose, d’autant qu’il coûtait tout de même 500.000 euros pour un an. Mais Decuyper insistait.

Le gars n’avait cependant pas très envie de venir à Zulte Waregem. Voyant l’heure passer, Decuyper demandait de l’aide à Willy Verhoost, l’homme qui avait amené Maâzou à Lokeren. Celui-ci se laissait convaincre mais il ne jouait que 250 minutes, manquait d’engagement à l’entraînement et était relégué dans le noyau B puis renvoyé à Moscou.

Il entamait alors un tour du monde : Le Mans (France), ES Sahel (Tunisie), Vitória Guimarães et CS Marítimo (Portugal), Changchun Yatai (Chine), Randers FC (Danemark), Ajaccio et Lens, qui cherche à le céder.

TONY WATT: Eté 2013 – du Celtic Glasgow au Lierse

Tony Watt, le tombeur du Barça, est également tombé de haut en Belgique.
Tony Watt, le tombeur du Barça, est également tombé de haut en Belgique.© BELGAIMAGE

Le phénomène se produit chaque année : des propriétaires de clubs ambitieux regardent la vitrine de Manchester City ou de Chelsea, qui ont plus de 60 joueurs et sont prêts à en louer quelques-uns. Souvent des jeunes achetés à de petits clubs et qui, après avoir été formés outre-Manche, sont sur une voie de garage.

C’est ce qui est arrivé à Dedryck Boyata, que les Citizens sont allés chercher au Brussels en 2006, alors qu’il n’avait que 15 ans. En 2008, il avait remporté la FA Youth Cup et un an et demi plus tard, Roberto Mancini l’avait lancé en Première. Au printemps 2010, il était devenu international mais les jeunes n’entraient pas dans les plans mégalomanes du cheikh.

En mars 2011, on reparlait un peu de Boyata lorsque Mario Balotelli le chassait d’une terrasse en lui lançant des fléchettes. En 2012, après avoir été prêté à Bolton, il était transféré à Twente à 22 minutes de la clôture du mercato. Il échouait complètement aux Pays-Bas – une seule titularisation – et était renvoyé à Manchester. Déçu, il persévérait pendant près de trois ans avant de s’imposer définitivement au Celtic Glasgow…Comme quoi, il y a des exceptions.

Le Celtic est également un club qui, chaque année, tente de liquider son stock. Ce fut le cas avec Tony Watt qui, fin août 2013, était loué au Lierse. Watt était un  » grand  » nom. Il avait resigné un nouveau contrat à Celtic Park mais on le prêtait  » afin qu’il mûrisse à l’étranger et en raison de la grande concurrence au sein du noyau.  »

C’était un buteur qui avait marqué à deux reprises en cinq minutes à l’occasion de ses débuts avec le Celtic et qui avait permis aux champions d’Ecosse de battre Barcelone 2-1. Stanley Menzo n’était pas impressionné même si, pour ses débuts, Watt marquait deux minutes après être entré au jeu.

 » Il a du talent mais c’est un fainéant et il n’est pas en condition « , disait le T1. Quelques jours plus tard, à Lommel, Watt égalisait et enlevait son maillot.  » Je savais que ça me vaudrait un carton jaune mais je voulais montrer que je n’étais pas trop gros « , disait-il.

En novembre, il était exclu 28 secondes après son entrée au jeu. Menzo le renvoyait quelques fois dans le noyau B mais, en décembre, il sauvait à nouveau la peau de son entraîneur en inscrivant deux buts.  » Aujourd’hui, je suis content mais il y a des chances que, demain, j’aie à nouveau envie de le tuer car c’est toujours pareil avec lui « , disait Menzo. Watt fulminait également :  » Si nous perdons, c’est moi qu’on critique. Désolé mais c’est sa faute.  »

Watt n’avait manifestement pas compris la signification de l’expression Pick your battles : il quittait le Lierse mais, en 2014, malgré sa réputation, le Standard l’achetait pour 1,5 million et lui offrait un contrat de cinq ans. Là aussi, c’était un échec. Il n’a encore que 24 ans mais St Johnstone est déjà son dixième club…

DALIBOR VESELINOVIC: Eté 2012 – d’Anderlecht au Beerschot

Dalibor Veselinovic n'a guère fait de vieux os dans tous les clubs où il a transité.
Dalibor Veselinovic n’a guère fait de vieux os dans tous les clubs où il a transité.© BELGAIMAGE

La saison 2012-2013 allait débuter et, comme d’habitude, à l’Etihad Stadium de Manchester, on assistait à un va-et-vient d’agents. Emmanuel Adebayor et Nigel de Jong pouvaient partir, Maicon (Inter), Matija Nastasic (Fiorentina) et Javi García (Benfica) arrivaient. Cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, le propriétaire de Manchester City, a la réputation d’agir en dernière minute.

Lorsqu’il a repris le club avec l’Abu Dhabi United Group, le 1er septembre 2008, il restait un jour avant la clôture du mercato. Il a réussi à faire venir Robinho, qui faisait l’objet de spéculations depuis plusieurs mois et ne savait pas trop où il atterrissait.  » Chelsea m’a fait une proposition extraordinaire. Euh… Manchester City, sorry ! « , disait-il lors de sa présentation au stade.

Pratiquement au même moment, Dalibor Veselinovic était transféré au Kiel. L’attaquant serbe avait posé problème à Anderlecht, qui l’avait acquis précédemment au FC Brussels. Le Serbe, qui avait signé contre l’avis des scouts anderlechtois en janvier 2011, n’avait jamais décollé au Parc Astrid.

Après six mois, il avait été envoyé à Courtrai – 12 buts – et la saison suivante, il signait au Beerschot le dernier jour du mercato.  » Je veux devenir meilleur buteur « , disait-il. Il jouait 10 matches et inscrivait 4 buts puis était écarté après la trêve.

Par la suite, il est passé par Waasland-Beveren, a brillé par à coups avec le FC Malines, a tenté sa chance en Corée du Sud (Incheon United) et a été remercié par Ajaccio après six mois la saison dernière. Aujourd’hui âgé de 30 ans, il ne semble plus intéresser personne. Il faut dire que l’agence qui s’occupe de lui s’appelle… Dribbling Agency…

WALDEMAR SOBOTA: Eté 2013 – de Slask Wroclaw au Club Bruges

Waldemar Sobota a été acquis par Bruges après avoir brillé face à ces mêmes Bleu et Noir.
Waldemar Sobota a été acquis par Bruges après avoir brillé face à ces mêmes Bleu et Noir.© BELGAIMAGE

Début 2013, les projecteurs étaient braqués sur le Paris Saint-Germain, nouvelle vitrine du football mondial depuis le rachat du club par Qatar Sports Investments (2011). Là, on ne regarde pas à un million pour acheter un joueur. En 2013, les investisseurs qataris déboursaient 140 millions pour quatre joueurs, dont Edinson Cavani, venu de Naples pour 64,4 millions.

Waldemar Sobota n’avait pas coûté cher. Le Club Bruges l’avait acheté le 31 août à Slask Wroclaw et lui avait fait signer un contrat de quatre ans. Vingt-trois jours plus tôt, le dribbleur polonais avait éliminé Bruges de l’Europa League en inscrivant deux buts mais selon Arnar Gretarsson, le directeur technique, cela faisait des mois que le Club le suivait.

En Pologne, on disait de lui qu’il s’était révélé sur le tard et on s’étonnait que Bruges se soit intéressé à lui.  » Les matches européens ont pu laisser penser qu’il marquait facilement mais ce n’est pas le cas : il n’a inscrit que neuf buts en 3 saisons en D1. Contre Bruges, il a livré son meilleur match international.  »

Le Polonais avait déjà été cité à Schalke et dans  » d’autres clubs allemands  » mais c’est quelque chose qui revient toujours lors des transferts : les dirigeants des clubs belges seraient donc plus rapides que ceux de clubs étrangers renommés. A Bruges, le Polonais brillait de temps en temps – deux assists lors du 4-0 contre Anderlecht – mais il allait être de plus en plus en souvent écarté. Après un an et demi (6 buts et 8 assists), il était loué à Sankt-Pauli (D2 allemande), qui finissait par l’acheter en mars 2016. Pour 300.000 euros…

ARTHUR IRAWAN: Eté 2014 – de Malaga B à Waasland-Beveren

Arthur Irawan : un nombre impressionnant de suiveurs sur Twitter mais c'est tout.
Arthur Irawan : un nombre impressionnant de suiveurs sur Twitter mais c’est tout.© BELGAIMAGE

La liste des joueurs qui se tirent une balle dans le pied en prenant des mauvaises décisions est longue. Depuis le mercato d’hiver 2013, Peter Odemwingie y figure en bonne place. Cela faisait des mois que l’ex-attaquant de La Louvière (2002-2004) n’était plus heureux à West Bromwich Albion, mais il semblait avoir trouvé un terrain d’entente avec Queens Park Rangers.

Le 31 janvier, il prenait sa voiture pour se rendre de Birmingham à Londres où il distribuait des autographes aux supporters de Loftus Road et disait au micro de Sky Sports qu’il se sentait prêt à écrire  » un nouveau chapitre de sa carrière.  » Petit détail : QPR ne l’a pas acheté, les portes du stade lui étaient restées fermées.

Déçu, il retournait à Birmingham où des fans en colère l’attendaient. Cela n’allait jamais s’arranger pour Odemwingie qui, à 37 ans, figure toujours sur les fiches de salaire de Madura United… en Indonésie.

On joue au foot en Indonésie ? Mais oui. Ce pays figure à la 159e place du classement FIFA mais cela n’a pas empêché Waasland-Beveren d’aller y chercher Arthur Irawan (22), formé à Manchester United et à l’Espanyol Barcelone mais qui pourrissait dans la deuxième équipe de Malaga. Un transfert à des fins de marketing ! Au Freethiel, c’était surtout le profil commercial du joueur qui intéressait car Irawan était un héros dans son pays. Il comptait 68.000 suiveurs sur Twitter.

Malheureusement, il n’était pas assez fort pour la D1. Au moment de son départ, en juin 2016, il comptait 16 minutes de jeu en championnat à son compteur. Peut-on, dès lors, parler de situation win win ? À de rares exceptions près, les transferts de dernière minute sont souvent des opérations dans lesquelles tout le monde à tout à perdre. Même si l’ex-joueur de Persija Jakarta, Borneo FC et Persebaya compte aujourd’hui 185.000 suiveurs sur Twitter. Ça intéresse quelqu’un ?

Chris Tetaert

Avec nos remerciements à Voetbal International et à l’URBSFA.

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