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Mazzù se livre en 140 pages

Le public s’est déplacé en nombre pour assister à la présentation du livre de Felice Mazzù, l’entraîneur du Sporting de Charleroi: ‘Papa, je te promets qu’un jour…’. Le deuxième étage de la ‘Manufacture urbaine’ était rempli, le lieu n’était d’ailleurs pas choisi par hasard. Partenaire du Sporting de Charleroi, la brasserie propose une bière à son effigie, la « Zébrée ».

Du club carolo, il en fut néanmoins peu question, sauf par l’intermédiaire de son emblématique entraîneur. Depuis longtemps, Felice Mazzù ressentait le besoin de raconter son parcours. S’il avait déjà écrit quelques notes lui-même, l’idée est devenue réalité grâce à sa collaboration avec Jean Derycke, journaliste sportif au quotidien L’Avenir. Administrateur du Sporting, Pierre-Yves Hendrickx a présenté les deux protagonistes en se réjouissant de l’aboutissement de ce projet.

« Ça faisait longtemps qu’on n’avait plus écrit sur une personnalité de la région. Et ça tombe bien puisqu’il s’agit de notre ‘Ferguson’. Je ne sais pas s’il existe un livre sur Ferguson, mais sur Felice Mazzù, oui ! » « Papa, je te promets qu’un jour… » n’est pas encore arrivé dans les libraires que les auteurs ont déjà parlé de nouveaux tomes.

L’ouvrage de plus de 140 pages devrait aussi être traduit en néerlandais et en italien. Le livre est né d’une simple anecdote racontée par l’entraîneur du Sporting de Charleroi à Jean Derycke. A la fin de celle-ci, le journaliste sportif de L’Avenir lui a lancé le défi de mettre toutes ses histoires sur papier. Plusieurs heures de discussions et des mois d’écriture plus tard, « Papa, je te promets qu’un jour… » paraissait aux éditions Luc Pire.

Pour la presse, Felice Mazzù fait partie de ce que l’on nomme les bons clients. Fin connaisseur du club zébré, Jean Derycke n’a pas non plus voulu rédiger « un catalogue tout fait » à la gloire de son complice.

« Le but était que Felice se lâche. Il évoque aussi bien ses doutes que des moments plus légers. Il y a beaucoup d’émotion dans ce bouquin ». Plutôt habitué à écrire des scénarios pour la bande dessinée, le journaliste est revenu aux fondamentaux de son métier pour l’élaboration de cette biographie.

« Avec Felice, nous nous sommes vu une douzaine de fois. Notre rencontre durait à chaque fois entre deux et trois heures, le temps d’une longue interview. Toute la difficulté se trouvait dans la retranscription, c’était comme assembler un puzzle. Nous avons opté pour des petits chapitres avec des titres chocs comme fil conducteur ».

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