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Matias Suarez : « Heureux d’être resté à Anderlecht »

Pour l’attaquant argentin d’Anderlecht Matias Suarez, passer du temps avec sa famille et ses amis est plus important que l’argent.

Avant sa nouvelle blessure, Ronald Vargas était très bon à l’entraînement mais pas en match. Comment est-ce possible, selon vous ?

Matias Suarez : Il ne faut pas oublie qu’il est resté assez longtemps sans jouer. C’est un peu comme moi : nous devons disputer plusieurs matches pour retrouver la confiance.

Et vous, vous l’avez retrouvée ?

Non, pas encore tout à fait. Parfois, je ne sais pas encore trop que faire du ballon. Mais ça va revenir au fil des matches.

Tout le monde sait pourquoi votre transfert au CSKA Moscou a capoté. Voici peu, vous avez déclaré que vous aviez accepté l’offre russe  » pour pouvoir aider votre famille et vos amis « . Que vouliez-vous dire par là ?

J’ai une très grande famille et les choses ne vont pas très bien en Argentine. Il y a beaucoup de chômage, les gens perdent leur travail les uns après les autres. Avec l’argent gagné à Moscou, j’aurais pu venir en aide à beaucoup de monde. Pas seulement à ma famille mais aussi à quelques amis qui m’ont soutenu lorsque les choses n’allaient pas très bien. Pour moi, un transfert à Moscou n’était donc pas seulement l’occasion de m’enrichir, c’était aussi une opportunité d’aider les autres. Ne me comprenez pas mal, cependant : j’ai un très bon contrat à Anderlecht. Et le fait de pouvoir profiter de la vie ou de passer du temps avec sa famille et ses amis est plus important que l’argent. Je suis donc très heureux d’avoir pu rester ici.

On dit souvent que l’argent ne fait pas le bonheur mais qu’il y contribue.

C’est vrai. Quand j’étais jeune, je n’avais pas d’argent. Rien, rien, rien. Je pense pourtant que j’étais plus heureux que maintenant, auprès de mon père, de ma famille et de mes amis. Je n’avais pas besoin d’argent. Les gens qui ont peu de choses sont souvent plus heureux que les riches. Maintenant, il faut voir les choses en face : on a tous besoin d’argent pour s’acheter une voiture, une belle maison… Mais si ce n’est pas le cas, il faut apprendre à se contenter de ce qu’on a. Et je donnerais tout mon argent si cela pouvait ramener mon père à la vie.

Par Steve Van Herpe

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