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Louis Smal: « Duchâtelet n’a pas mis un seul euro dans la société Standard »

Louis Smal, par ailleurs président du club de supporters La Famille des Rouches, a démissionné de son poste d’administrateur du Standard de Liège. Lors de l’assemblée générale extraordinaire, très houleuse qui s’est tenue lundi matin, il a fait valoir ses craintes qui l’ont amené à quitter le navire liégeois.

« Robert-Louis Dreyfus, avec le concours de Luciano d’Onofrio avait acheté le club du Standard de Liège qui était au bord de la faillite en 1998. Ils ont injecté, en plusieurs opérations, plus de 30.000.000 d’euros dans la société Standard s.a. », a d’abord tenu à expliquer Louis Smal.

« Suite au décès de M. Dreyfus, son épouse Margarita a décidé de vendre le club après avoir reçu des dividendes représentant quelque 6.000.000 d’euros, puis a chargé un bureau d’avocats suisse de réaliser la vente du Standard. Roland Duchâtelet a été approché, et ce dernier a négocié le rachat du Standard de Liège avec les actionnaires sortants. Roland Duchâtelet, lors de ses négociations, n’a pas mis un seul euro dans la société Standard s.a. Or, Il décide après deux ans de s’octroyer un dividende de plus de 20.000.000 d’euros. C’est un hold-up! », a réagi l’ancien administrateur.

Smal a poursuivi ses explications, arguant que le président actuel a acheté des joueurs pour plus de 14.000.000 d’euros, tout en bénéficiant des montants de la vente des joueurs du Standard de Liège dont Axel Witsel, Steven Defour, Mangala et Carcela.

Selon lui M. Duchâtelet « est et sera incapable vu ses connaissances footballistiques » de réaliser les objectifs de plus-value nécessaires pour combler le déficit engendré par les pertes d’exploitation de 3 à 4 millions d’euros par an. « Voyez comme Saint-Trond en est la démonstration! De plus, je me pose la question : N’y aurait-il pas confusion d’intérêts financiers quand on voit les mouvements du Standard de Liège vers Saint-Trond et inversement », a ajouté Louis Smal, qui en conclusion a regretté la gestion du président et a estimé « la confiance brisée ».

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