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Les premiers mots de Van Eetvelt, nouveau CEO d’Anderlecht: « Je n’ai pas encore de projet, je vais d’abord m’informer »

Le futur CEO du Sporting d’Anderlecht Karel Van Eetvelt, qui prendra ses fonctions le 1er avril, rêvait depuis longtemps d’une fonction en vue au sein de son club de coeur. Alors qu’il avait affronté les Bruxellois avec son équipe de Bornem à l’âge de 21 ans, il avait indiqué au manager anderlechtois Michel Verschueren qu’il espérait un jour occuper sa place, a-t-il opportunément relaté mardi lors de sa première rencontre avec la presse depuis l’annonce de sa nomination.

« Je n’ai pas encore de projet, je vais commencer par m’informer sur ce que chacun fait », a expliqué dans l’espace VIP du Lotto Park celui qui aura prochainement « la décision finale », même s’il souligne qu’il ne tranche « jamais seul ».

Du point de vue sportif, Karel Van Eetvelt juge le projet de Vincent Kompany « fantastique ». Mais lui ne s’en occupera pas, assure-t-il. Sa première mission sera de gérer le budget, et plus particulièrement de réduire l’important déficit du club. « La direction sportive définit les profils, on déterminera les moyens qu’on y alloue », résume le futur CEO au sujet de la politique de recrutement.

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Karel Van Eetvelt se félicite aussi des trois autres « transferts » réalisés par les Mauve et Blanc. « Wouter Vandenhaute, qui est la personne qui a pris contact avec moi au tout début de l’année, est un visionnaire. Philippe Close va renforcer le club avec sa grande expérience politique et Patrick Lefevere est l’un des plus grands dirigeants du sport mondial. Ce sont des profils qu’il n’y avait pas dans le conseil d’administration. »

Désormais, Marc Coucke attend de sa nouvelle recrue des « analyses et des propositions ». D’ici au 1er avril, date à laquelle il succédera officiellement à Jo Van Biesbroeck, le nouveau CEO va multiplier les contacts avec les très nombreuses personnes qui occupent un poste à responsabilité à Anderlecht. En commençant par Michaël Verschueren, le fils de celui auquel il avait avoué il y a 30 ans, alors qu’il était un simple footballeur amateur, qu’il se verrait bien là où il est arrivé aujourd’hui.

Des interrogations sur les activités de Wouter Vandenhaute

Les activités de Wouter Vandenhaute, qui sera le conseiller externe de Karel Van Eetvelt à Anderlecht, ont suscité plusieurs questions lors de la première rencontre entre le futur CEO et la presse depuis l’annonce de sa nomination, mardi au Lotto Park. « Je le comprends, mais je connais sa manière d’agir, je ne me fais donc aucun souci », assure M. Van Eetvelt.

Wouter Vandenhaute, candidat malheureux à la reprise du Sporting il y a deux ans, arrive finalement au club. Cet homme de médias – président du groupe De Vijver (soit Woestijnvis, société qui produit les matchs de Pro League, ainsi que les chaînes VIER, VIJF, ZES) – et de sport – propriétaire des plus grandes courses cyclistes flamandes – sera le conseiller du nouveau CEO des Mauve et Blanc.

Transparence

« Wouter a une très grande expérience et il a une vision stratégique à long terme », loue Karel Van Eetvelt.

Mais il aussi lancé en mai 2018 « Let’s Play », une société d’accompagnement des sportifs de haut niveau, avec notamment l’ancien entraîneur de jeunes d’Anderlecht Peter Smeets. Celle-ci gère désormais les intérêts d’une vingtaine de joueurs, parmi lesquels Youri Tielemans, Vadis Odjidja et Benito Raman.

« Il faudra effectivement être très attentif, dès le début, à ce qu’aucun conflit d’intérêts ne puisse survenir », a concédé Karel Van Eetvelt devant la presse, enjoignant même cette dernière à se montrer attentive à la question. « N’hésitez pas me ‘challenger’ sur le sujet, à m’interroger si vous avez une question sur une décision. »

« L’important est que tout soit parfaitement transparent. Si on dit tout, il ne peut pas y avoir de conflit d’intérêts. Je n’ai aucune inquiétude quant à un éventuel problème que cela poserait à la Pro League ou à la FIFA », assure le nouveau CEO. « D’ailleurs, avec le travail que « Let’s Play » a réalisé depuis une vingtaine de mois, je ne pense pas qu’ils aient besoin d’Anderlecht », a-t-il conclu.

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