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Les chants offensants et insultants de ses supporters coûtent 7.000 euros au Standard

Le Standard de Liège doit payer deux amendes de 3.500 euros, après que ses supporters ont entonné les chants vulgaires « Puta » lors de ses rencontres à domicile contre Anderlecht (12 avril) et le KRC Genk (19 avril). Telle est la décision de la commission des litiges d’appel de l’Union belge de football (URBSFA) prise vendredi et qui a été confirmée à Belga lundi.

Le Clasico contre Anderlecht en Play-off 1 a été arrêté le 12 avril après 31 minutes de jeu sur un score de 2-0. La responsabilité en incombe aux supporters anderlechtois.

Mais supporters des Rouches ont aussi été responsables d’actes répréhensibles lors de cette rencontre. Avant le coup d’envoi, ils ont déclenché des feux de Bengale, ce qui s’est traduit par une amende de 3.500 euros. Le délégué du match a également mentionné les chants dans son rapport. A trois reprises, les fans liégeois ont scanné « Puta Anderlecht », surtout depuis la tribune 3.

Une semaine plus tard, ils ont de nouveau été coupables d’avoir entonné les mêmes termes à l’encontre du leader le KRC Genk (1-3). A l’heure de jeu, des « Puta Racing Genk » ont résonné dans la tribune 3. Lors de la saison régulière, ils avaient chanté ce slogan vulgaire sous l’impulsion de l’ex-joueur Luyindama. Cet incident avait déjà coûté 1.000 euros aux Rouches à l’époque.

Vendredi lors de la réunion de la commission des litiges d’appel, le procureur fédéral a voulu augmenter le montant des deux amendes de 3.500 et 5.000. L’organe disciplinaire n’a pas répondu à cette demande. Les deux amendes de 3.500 euros, soit 7.000 euros au total, ont, elles, été confirmées. « Les chants portent clairement un message offensant et insultant », a précisé le verdict.

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