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Le VAR n’était pas en mesure de vérifier la validité du but de Vanaken

Le Département de l’arbitrage professionnel de la Fédération belge de football (RBFA) a précisé lundi que l’arbitre vidéo du choc entre le Club Bruges et l’Antwerp n’était pas en mesure de vérifier si le ballon avait complètement passé la ligne sur le but d’Hans Vanaken. « Il n’existe pas d’image claire de cette phase », a indiqué le ‘Professional Referee Department’. La Pro League envisage de réétudier la question de la technologie sur la ligne de but.

Le week-end dernier, deux décisions d’arbitrage ont animé les débats. Le FC Malines a réclamé un penalty pour une main de Ngadeu après 10 minutes alors qu’il était mené 0-1 par La Gantoise. Ni l’arbitre Boterberg ni le VAR ne sont intervenus, provoquant la frustration du public local. L’arbitre a assisté à plusieurs reprises à un concert de sifflets.

Critique injustifiée, selon le Département de l’arbitrage professionnel. « Le coup de tête à bout portant de Mikael Lustig touche le bras de son coéquipier Michael Ngadeu. Ce dernier ne positionne pas son bras dans le but d’agrandir la surface de son corps de façon non naturelle, mais le bouge dans le seul but d’éviter le contact avec le ballon. Une décision correcte de l’arbitre et pas d’intervention du VAR. », peut-on lire sur le site de la RBFA.

Le lendemain, le seul but du choc entre Bruges et l’Antwerp, inscrit par Vanaken, a suscité de nombreuses discussions. Personne ne pouvait dire avec certitude si le ballon avait complètement franchi la ligne. L’arbitre Lambrechts a validé le but.

« L’assistant-arbitre indique que le ballon a complètement franchi la ligne de but. L’arbitre suit son assistant et accorde le but. Vu qu’il n’existe pas d’image claire de cette phase, le VAR n’est pas en mesure d’intervenir dans cette situation. Pas d’intervention du VAR par conséquent », assure le Département de l’arbitrage.

Le débat sur l’installation de la technologie sur la ligne de but (goal line technology) a bien entendu refait surface. Stijn Van Bever, le porte-parole de la Pro League, a confié d’ailleurs lundi qu’elle pensait à redemander des devis auprès d’entreprises spécialisées pour une installation pour les playoffs 1 de Jupiler Pro League. Jusqu’ici la Pro League et les clubs s’étaient refusés à investir pour le championnat belge.

« Les coûts d’installations avoisinent les 300.000 euros, et un entretien annuel de 64.000 euros est estimé », a précisé Stijn Van Bever. Le dossier pourrait se retrouver sur la table du Conseil d’administration de la Pro League le 10 février si les devis arrivent avant cette date.

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