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Le Standard réagit à sa comparution devant la Commission des Litiges

Le Standard comparaît ce mardi 10 février devant la Commission des Litiges de l’Union belge à la suite des incidents, notamment le tifo arboré contre Steven Defour par les supporters liégeois, le 25 janvier dernier lors de Standard-Anderlecht comptant pour la 23e journée de la Jupiler Pro League.

Le club a réagi officiellement à la veille de sa comparution sur son site et a marqué son étonnement sur le déroulement des événements qui ont précédé cette convocation.

Le Standard rappelle que le Parquet de l’URBSFA n’a pas entrepris de poursuite mais quatre jours plus tard, le Comité exécutif a « décidé d’imposer au Parquet Fédéral d’entamer les poursuites », en vertu d’un droit d’injonction prévu par le Règlement fédéral.

Or, le club a appris que le Comité Exécutif ne s’est jamais réuni et que c’est lors d’une « réunion du département Juridique/Règlement (composé de certains membres du Comité Exécutif) qu’a été prise cette décision. »

Le Standard conclut que: « soit les membres de ce département ont pris une décision au nom du Comité Exécutif sans que l’ensemble des membres de celui-ci n’ait été réunis »; « soit le Comité Exécutif a choisi d’attribuer une partie de ses compétences au Département Juridique/Règlement (cette possibilité étant prévue dans le Règlement fédéral), qui a ensuite pu prendre cette décision. »

Le club liégeois précise encore qu’il n’a pas reçu la preuve que le Comité Exécutif a attribué une partie de ses compétences au Département Juridique/Règlement.

Le Standard s’étonne enfin « d’être poursuivi devant cette même Commission des Litiges pour des jets d’objets de la part de ses supporters alors que le club d’Anderlecht, pour des faits probablement plus sérieux (jets de sièges), se voit proposer dans le même temps comme sanction une amende de… 200 euros ».

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