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Le RMP fixé sur sa licence avant le 10 mai

Le club de première division du Royal Mouscron Péruwelz (RMP) a défendu mardi soir durant plusieurs heures sa licence auprès de la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport (CBAS).

Le RMP avait bien obtenu de la commission ad hoc la licence requise pour la plus haute division belge du football rémunéré, mais OHL, qui doit descendre en 1B la saison prochaine, ainsi que les clubs de Saint-Trond et Westerlo avaient entamé ensemble une procédure auprès de la CBAS dans le but de contrer cette décision (et de s’assurer in extremis, dans le cas d’OHL, d’un éventuel maintien parmi l’élite).

La décision de la CBAS tombera d’ici au 10 mai. OHL, Saint-Trond et Westerlo accusent les Hurlus d’avoir des agents de joueurs de la firme Lian Sports parmi les dirigeants du club, ce qui irait à l’encontre du règlement en la matière.

Ils viseraient notamment un membre du conseil d’administration du RMP, Marc Rautenberg. Par ailleurs, « des constructions ont été créées pour dissimuler la réalité », assure Chris Vandebroeck, l’avocat qui défend avec Johnny Maeschalck les intérêts des trois formations plaignantes.

Des représentants du RMP, dont son président Edward Van Daele, ont été entendus mardi soir lors d’une séance de près de quatre heures. Ils ont eu l’occasion de s’expliquer sur différents dirigeants du club, qui ont « peut-être un passé en tant qu’agents de joueurs, mais ne le sont plus ». En mars, le club hennuyer avait assuré ne ressentir aucune inquiétude face à la plainte de ses concurrents, la Commission des licences ayant « épluché toute la liste des dirigeants et des administrateurs des clubs » et n’ayant rien trouvé à redire concernant les Hurlus.

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