Le football pro a contribué à l’économie à hauteur de 615 millions

Sur la saison footballistique 2017-2018, le football professionnel en Belgique, soit la D1A et la D1B, a contribué à hauteur de 615 millions d’euros à l’économie du pays, selon une étude de Deloitte. Pour la deuxième année d’affilée, le bureau d’audit a analysé, en collaboration avec la Pro League, l' »impact socio-économique » de cette dernière sur l’économie belge, concluant cette fois à une baisse (- 9%) par rapport à la saison précédente (2016-2017), quand la contribution du football pro avait atteint 669 millions.

Selon les commentaires de Deloitte et de la Pro League, c’est dû à une baisse du résultat net des transferts, qui ont rapporté moins (73,3 millions d’euros) aux clubs en 2017-2018 que l’année précédente (97,1 millions). Or, les finances des clubs reposent en grande partie sur les plus-values réalisées via la vente de joueurs.

« La tendance internationale des prix des joueurs qui augmentent continuellement accroit la pression sur le modèle belge qui repose beaucoup sur les transferts pour mener un business durable », commente Pierre François, le CEO de la Pro League. « En même temps, le défi que cela représente pour les clubs crée l’occasion de se concentrer encore davantage sur les écoles de jeunes et les joueurs qui en sont issus, dans le but de les intégrer à l’équipe première plutôt que d’attirer des talents de l’étranger ».

Sur ce point, les clubs semblent en effet avoir fait le choix d’investir, davantage que le minimum requis par la législation. « En 2017, les clubs ont investi 42 millions d’euros dans les jeunes et les entraineurs de jeunes, soit 2,4 fois le montant légalement requis », observe Deloitte. 231 jeunes Belges, de moins de 23 ans, avaient un contrat plein temps ou temps partiel de joueur de football lors de la saison étudiée.

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