La santé d’Eden Hazard, un malaise entre Madrid et Anvers
Miné par les blessures, le capitaine des Diables a toujours aimé se faire soigner chez Lieven Maesschalck. Problème: le Real le lui interdit, malgré des doutes sur les soins au sein de la Casa Blanca.
Le staff médical ne peut ou ne veut pas dire grand-chose au sujet d’Eden Hazard. Mercredi dernier, Lieven Maesschalck et Geert Declercq ont fourni sans la moindre réticence des informations sur Axel Witsel et son rétablissement. On a posé une question sur Hazard. « Il faut le demander à Eden », a souri Maesschalck.
La question est délicate, d’autant que le contact avec le staff médical du Real est moins facile qu’avec celui de Manchester City ou du Borussia Dortmund. Les Madrilènes veulent tout gérer. Hazard connaît Maesschalck depuis des années et lui fait confiance, mais le Real lui interdit de se faire traiter à Anvers. Tout se déroule donc dans le plus grand secret.
La presse espagnole connaît bien les tensions qui existent entre le club et le staff médical. Le malestar de Zinédine Zidane avec le département médical. On peut traduire ça par malaise. Ou par frictions, si on est plus dur. La saison dernière, le Real a déploré 54 blessures. C’est beaucoup. Certes, le noyau est âgé mais quand même. Barcelone a dénombré 35 blessures, Villarreal 34. Hazard n’a même pas été le plus touché: Carvajal s’est blessé à cinq reprises. Valverde, Ramos et Hazard quatre fois, Odriozola, Vazquez, Marcelo et Kroos trois fois. Seul Courtois y a échappé. La presse ibérique vise souvent le responsable du département médical du Real, Niko Mihic. Il est trop peu spécialisé et trop peu enclin à écouter ceux qui le sont. Peut-être est-ce pour cela que les Belges s’en tiennent à un no comment.
On peut toutefois démentir la rumeur selon laquelle Hazard voulait absolument qu’on enlève la plaque en titane placée après sa deuxième fracture et remplacée en mars 2020 par un nouvel exemplaire, mais que le club s’y opposait. Qu’il aurait souffert d’effets de rejet et que cette plaque pourrait à terme abîmer son articulation. Ces racontars n’ont rien à voir avec la réalité du problème. Pour le reste, où en est-on? Impossible à dire.
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