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La Pro League ne va pas rester les bras croisés après les incidents lors du Clasico

La Pro League qui défend les intérêts des 24 clubs pros, n’a pas trouvé amusante, loin s’en faut, la désolante deuxième mi-temps de la caricature de Clasico, mercredi en huitième de finale de la Croky Club au Stade Constant Vanden Stock. Une partie que l’arbitre Luc Wouters a dû interrompre à deux reprises.

La réaction, selon le CEO Pierre François, qui s’en est ouvert à l’agence belga jeudi, consisterait à aligner le règlement sur celui de la Jupiler Pro League. Anderlecht aurait dans ce cas été condamné à 5.000 euros d’amende pour jet de projectiles, et l’entraîneur du Standard Ricardo Sa Pinto, de même, pour son renvoi en tribune.

Le premier arrêt à suivi la chute du défenseur congolais du Standard Christian Luyindama, touché par un gobelet rempli de bière au début de la seconde mi-temps. Le second a été décréte à un quart d’heure de la fin, lorsque l’entraîneur visiteur Sa Pinto s’est à son tour couché par terre après l’explosion à ses pieds d’un autre gobelet.

« Le plongeon de l’année », a ironisé l’entraîneur anderlechtois Hein Vanhaezebrouck.

Les sanctions de la Pro League pour de tels faits en Jupiler Pro League ou en Proximus League auraient été lourdes. Mais elles ne sont pas prévues dans le règlement de la Croky Cup, et il faut donc que cela change rapidement, selon Pierre François.

« Dans nos compétitions les amendes infligées aux clubs dont les supporters ont obligé l’arbitre à interrompre une rencontre sont salées », a ainsi rappelé Pierre François. « Et il en va de même pour les membres du staff technique renvoyés en tribune. L’objectif est de préserver et même d’améliorer la bonne image de ces compétitions, que dégradent au contraire sensiblement pareils comportements. Je proposerai donc dès notre prochaine assemblée générale (le 14 décembre, ndlr) d’étendre nos règles à tous les matches officiels opposant des clubs pros. Il sera ensuite possible de sanctionner de la même manière, tout incident ayant empêché le déroulement normal d’une rencontre », conclut Pierre François.

En attendant les débordements de mercredi ne seront jugés que par les instances disciplinaires de l’Union belge de football (URBSFA), en se basant uniquement sur le rapport de l’arbitre Wouters.

La désignation d’un « Match Delegate », chargé de contrôler le bon déroulement des rencontres, n’est en effet prévue qu’à partir des quarts de finale de la Croky Cup.

Sa Pinto poursuivi après la scène de vaudeville à Anderlecht

Héros peu apprécié par les instances d’une véritable scène de Vaudeville mercredi soir au Stade Constant Vanden Stock en huitième de finale de la Coupe de Belgique de football, le coach du Standard Ricardo Sa Pinto, renvoyé en tribune par l’arbitre Luc Wouters, devra comparaître mardi prochain devant la Commission des litiges de l’Union belge de football (URBSFA). Le Parquet fédéral a en effet jugé les faits suffisamment sérieux pour convoquer directement l’intéressé, sans lui soumettre une proposition de transaction au préalable.

A un quart d’heure de la fin du match que le Standard allait remporter (0-1), le coach portugais s’était jeté par terre après l’explosion à ses pieds d’un gobelet de bière qui ne l’a pas touché. Dans son rapport l’arbitre Luc Wouters a qualifiée « d’inacceptable, d’agressive et d’hostile », l’attitude de Sa Pinto envers l’arbitre.

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