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La Pro League a pour objectif de mettre le football féminin en avant

Quatre points, dont le football féminin, ont été abordés lundi lors de la première réunion du Conseil d’Administration de la Pro League, lundi au siège la fédération belge de football (URBSFA). Le football féminin était l’un deux et Pierre François, directeur général de la Pro League, a pour objectif de le mettre davantage sur le devant de la scène. « Nous voulons des matches de D1 féminine en direct à la télévision dès 2020 », a-t-il lancé à l’issue de la réunion.

« Ce dossier n’est pas sans rapport avec les droits télé. Il est important de pouvoir envisager d’inclure la retransmission et la mise en évidence du foot féminin dans l’appel d’offres pour le prochain cycle des droits TV », a expliqué M. François. « Le football féminin évolue et c’est nécessaire de le faire », a étayé le directeur général en prenant exemple sur la réussite médiatique du dernier Mondial féminin en France.

« Les six clubs de Super League (Anderlecht, Standard, Genk, Gand, Louvain et Bruges qui est monté, ndlr) sont tous membres de la Pro League. Il est indispensable que cette compétition regroupe huit équipes le plus vite possible. Des clubs sont prêts à venir la compléter », a assuré Pierre François.

« Pour la Pro League, il est clair que le fonctionnement et le développement du football féminin doivent être pris en charge au départ des clubs. Cela implique également que l’organisation commerciale de la Super League doit être gérée par la Pro League », a déclaré l’association des clubs de football professionnel belges.

Les membres du CA ont aussi écouté Michael Verschueren, en tant que membre de l’ECA (Association européenne des clubs), et l’Autrichien Georg Pangl, secrétaire général des European Leagues, quant à la probable évolution du format des compétitions européennes et la création d’une seconde Europa League (EL2).

« La Belgique ne va pas rester attentiste et nous allons nous efforcer de faire valoir un point de vue dans l’intérêt du football national », a insisté Pierre François en mettant quatre points en exergue: la garantie d’au moins un ticket direct pour les clubs belges pour la Ligue des champions et l’Europa League 1, la limitation du nombre de rencontres européennes et le maintien des matches réservés aux compétitions nationales, les places de départ supplémentaires pour les clubs belges à la suite de l’extension des compétitions européennes avec la création de l’EL2.

Enfin, la participation aux compétitions européennes doit être définie grâce aux résultats obtenus dans la compétition nationale. « Il est hors de question de prévoir des places permanentes en Ligue des champions ou en Europa League », a-t-il insisté. « Cela ne nous parait pas une bonne idée de donner des tickets européens sur base des résultats dans les compétitions européennes, mis à part du vainqueur de l’Europa League vers la Ligue des champions. »

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