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La mystérieuse blessure de Dimata

La loi sur la vie privée a contraint Anderlecht à rester vague sur la nature de la blessure de Landry Dimata.

La courte victoire d’Anderlecht sur le terrain de Lokeren a une fois de plus montré que le Sporting avait besoin d’un attaquant comme Landry Dimata. Celui-ci n’a disputé que 71 minutes depuis la trêve hivernale. Il souffre du genou depuis quelques mois et n’a trouvé aucun remède, bien qu’il ait consulté plusieurs spécialistes belges et étrangers. L’attaquant de 21 ans va devoir faire l’impasse sur les play-offs et l’EURO Espoirs en Italie.

Les collaborateurs d’Anderlecht ont été très réservés quant au dossier médical de Dimata. Jusqu’il y a peu, ça coulait de source : tout le monde était tenu au courant des blessures des joueurs. Dans le cas de Dimata, même certains membres du staff paramédical ne sont pas au courant de l’état de l’international espoir. Ici et là, des informations sensibles et souvent erronées ont fait l’objet de fuites, ce dont Dimata s’est plaint en interne. Il n’apprécie pas qu’on publie des renseignements médicaux le concernant.

Ces dernières semaines, le club n’a rien divulgué au sujet de Dimata. Il ne communiquera que lorsqu’il sera en possession de toutes les données. Toutes les parties concernées doivent encore discuter certaines choses. Une opération est-elle vraiment nécessaire ? Quelle intervention offre les meilleures garanties ? Quand une éventuelle opération pourrait-elle avoir lieu ?

Il semble maintenant que le silence d’Anderlecht soit lié à la législation sur la vie privée, la General Data Protection Regulation entrée en vigueur le 25 mai 2018. Depuis cette date, il est interdit de communiquer des informations médicales sans l’accord préalable du joueur. La législation va tellement loin que des paramètres physiques comme le pourcentage de graisse corporelle ne peuvent être divulgués que si le club a obtenu l’accord de tous les joueurs.  » Les managers savent généralement ce qui est permis ou pas mais beaucoup de footballeurs ne sont pas conscients de leurs droits « , dit-on à Neerpede.  » Joueurs et journalistes doivent s’habituer à ce changement de législation.  »

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