© belga

« La ligne de hors jeu en 3D était nécessaire à Standard-Ostende »

Pour déterminer si le but victorieux du Standard contre Ostende a été inscrit en position de hors-jeu, le VAR aurait dû être en mesure de tracer une ligne en 3D. En Belgique, seule une ligne 2D est disponible. C’est ce que le Referee Department de l’Union belge de football (URBSFA) a expliqué lundi lors de son analyse hebdomadaire.

Le but de Selim Amallah (78e) est encore dans les esprits des joueurs et de la direction d’Ostende. L’équipe côtière était convaincue que le but devait être refusé, mais le VAR a confirmé la décision du juge de ligne et l’a donc approuvé. Ostende s’est fendu d’un communiqué pimenté le lendemain.

« En Jupiler Pro League, le VAR a une ligne 2D. Cela signifie que la ligne de hors-jeu est tracée sur le pied et sur le sol afin de parvenir à une décision correcte », a expliqué le Referee Department. Dans ce cas-ci, le pied de l’attaquant et du défenseur ainsi que le ballon sont en l’air. Afin d’évaluer correctement cette situation de hors-jeu, il faut une ligne 3D qui peut être tracée à partir d’autres parties du corps. « Mais ce système est coûteux, compliqué à utiliser et allonge inévitablement le délai d’évaluation », a ajouté le Referee Department.

Ainsi, à Sclessin, une ligne de hors-jeu a été tracée en technologie 2D. Mais comme il n’y avait pas de preuve évidente que l’arbitre Visser et son juge de touche avaient commis une clear error (« erreur manifeste »), les images n’ont pas été transmises à la télévision et le but a été confirmé. « Le département des arbitres professionnels soutient la décision initiale et finale, mais s’attend à ce que le VAR envoie la ligne de hors-jeu réalisée à la télévision, même si une telle image 2D n’aurait pas donné une représentation exacte », peut-on encore lire dans l’analyse.

Contenu partenaire