© CHRISTIAN VANDENABEELE

La femme de Dieumerci Mbokani se confie: « Mon mari n’accepte toujours pas le décès de notre fils »

Nul ne connaît mieux Dieumerci Mbokani que Marlène, son épouse depuis dix ans.  » Il a besoin d’être dorloté « , dit-elle à propos du buteur congolais de l’Antwerp.  » Alors, il s’ouvre et donne le meilleur de lui-même. « 

Nous rencontrons Marlène Mbokani dans le lobby du Columbus, l’hôtel situé en face du jardin de roses de Grace Kelly à Monaco, où elle occupe l’ancien appartement de vacances de sa famille depuis septembre, avec ses fils Jess (9 ans) et Bradley (7 ans). La Principauté reste un paradis fiscal mais ce n’est pas tout.

 » Le climat est fantastique, tout est aisément accessible, tout est paisible, très sûr. Il y a des caméras partout. Je ne dois pas me tracasser quand les enfants sont partis. Si on peut leur offrir ce qu’il y a de mieux, pourquoi hésiter ? Mon mari et moi avons grandi à Kinshasa, nous n’avons pas eu cette chance. Il était temps d’offrir une certaine stabilité aux enfants. L’aîné avait déjà vécu en France, en Belgique, en Allemagne, en Ukraine et en Angleterre.  »

Ils jouent tous les deux à l’AS Monaco.  » Mon mari est resté dans notre villa à Schepdaal. Ma mère cuisine pour lui et s’occupe de son ménage. Elle habite toujours à Anderlecht, comme mes deux soeurs. Elle me rend visite et vice-versa. Bientôt, mon mari va rejoindre l’équipe nationale et il passera à Monaco. Nous passons les vacances scolaires tous ensemble en Belgique et sinon, nous nous téléphonons une dizaine de fois par jour. Attendez, je vais vous montrer.  »

Elle s’empare de son téléphone et parcourt l’historique des appels.  » Regardez : aujourd’hui, nous nous sommes téléphonés juste après minuit, puis à 11h26, 12h03, 15h20 et 16h41, juste avant que je vous rejoigne. En fait, nous passons la journée à nous appeler ! Mon mari est timide, c’est surtout moi qui parle et il aime m’écouter. Sauf quand il regarde un match. Là, je dois le laisser tranquille.  »

Gazole

 » Mon mari a beaucoup changé, comme moi, d’ailleurs « , raconte Marlène.  » Nous n’avons plus vingt ans, nous sommes parents et nous avons acquis de la maturité. Il parle davantage, maintenant, il tient davantage compte des petites choses et assume plus de responsabilités. Il est devenu un homme.

Dieu a besoin d’être rassuré. Je lu ai fait prendre conscience de ses qualités et je l’ai mis à l’aise dans de nombreux domaines. Chacun a besoin de quelqu’un qui le pousse et le motive un peu. Ça lui faisait quelque peu défaut. Je l’ai aidé à faire carrière. On a beau être déterminé, il y a des moments dans la vie, quand ça va moins bien, où on peut perdre courage. On a alors besoin de quelqu’un qui vous tranquillise, qui vous dise que tout va s’arranger si vous continuez à travailler. C’est ce que j’ai fait.

Je l’appelle Gazole car il est mon carburant. Ma vie a beaucoup changé depuis que j’ai fait sa connaissance, le 31 décembre 2007 à Kinshasa. Par son travail, le football, les buts qu’il a marqués.

Cependant, mon mari perd rapidement courage alors que les critiques n’ont pas beaucoup de prise sur moi. Je m’occupe plus des objectifs que je me fixe. Lui, quand il se produit quelque chose qui lui déplaît, il est mécontent et se décourage. Je dois alors le soutenir et l’aider à surmonter ça. Et quand tout va bien, je dois lui rappeler que ça ne suffit pas, qu’il peut encore faire mieux. Je le connais et je sais comment le raisonner. Quand il marque, je lui envoie immédiatement un message de félicitations, pour que ce soit le premier qu’il lise après le match. S’il ne marque pas, je lui envoie un message d’encouragement.

Tous les Africains qui émigrent en Europe ne réussissent pas. Pour cela, il faut être professionnel, acquérir de la discipline. Il faut être bien entouré. Quand on est aussi timide que Dieu et qu’on arrive en Europe, il n’est absolument pas évident de réussir, même si on est talentueux.

Au début, il s’énervait dès qu’il était mis sous pression et il réagissait sans réfléchir. C’est la seule chose que je n’acceptais pas de sa part. Ça n’a pas été facile mais il a changé. Il s’énerve moins vite et quand ça lui prend quand même, il se calme plus rapidement. Son impulsivité lui a causé des problèmes, y compris avec les arbitres. Je lui ai fait comprendre que ce n’était pas bon pour sa vie professionnelle, pas plus que pour notre famille ni nos investissements. Fabio Baglio, un des agents, en a beaucoup discuté avec lui aussi. »

Le foot, tout le temps

 » Sa foi l’aide aussi à faire ce qui est bien. Mon mari est issu d’une famille très religieuse. Son père donnait catéchisme à l’église et il a longtemps été acolyte. Il prie tous les jours, avant de se coucher et au lever. Il fait le signe de croix et demande la protection du seigneur en pénétrant au stade. Quand il n’y a pas de match le dimanche, il va à la messe à l’église de Schepdaal. Il a accroché un chapelet à son rétroviseur. Il l’a fait bénir par le curé. Il a aussi fait tatouer une image de Jésus, avec l’inscription Only God, Protect Me. Ça lui donne de la force.

Mon mari est très généreux. S’il a cinq euros et que vous lui demandez quelque chose, il vous en donnera la moitié. Il a une grande famille et il aide tous ses membres. Il a également aidé des gens qui ne pouvaient se faire soigner à l’hôpital, faute de moyens. Ça le rend heureux. Il n’aime pas voir les gens souffrir.

J’ai moi-même une fondation au Congo, qui s’occupe des prématurés. En août 2011, nous avons perdu David, notre fils prématuré de cinq mois. Je sais comment on s’occupe des prématurés à Kinshasa. Ce que j’ai vu m’a choquée. On considérait des enfants nés après quatre à six mois de grossesse comme de morts-nés parce qu’il n’y avait pas de couveuse à la maternité. Nous avons donc décidé d’intervenir. Nous voulons offrir à ces bébés une chance de vivre, grâce à de meilleurs soins. Je finance aussi la scolarité d’un gamin d’un orphelinat de Kinshasa. Il a six ans et s’appelle David.

La mort de notre enfant a été un choc terrible. Mon mari n’a jamais affiché ses émotions. Nous n’en avons même jamais parlé. J’ai essayé mais je ne suis pas parvenue à trouver une brèche en lui. Il s’énerve ou change de sujet quand j’aborde ce thème. Il évite la confrontation parce qu’il n’a toujours pas accepté le décès de notre fils, je pense, et qu’il ne peut donc pas le surmonter. Il parle de la mort de son père mais pas de celle de son fils. La dernière fois que j’ai essayé, c’était l’année passée. C’était le 1er novembre et j’étais ici avec les enfants. Ma soeur s’est rendue sur la tombe de David… C’est en le voyant s’occuper de Jess et de Bradley qu’on peut comprendre ce que le décès de David lui fait. Il protège et gâte beaucoup trop nos deux garçons.

J’étais tout à fait contre son transfert à Kiev. Je savais que ça finirait mal mais un certain entourage l’y a poussé, par intérêt personnel.  » Marlène Mbokani

Quand il parle aux enfants, c’est toujours de football. Et quand il joue avec eux, c’est au foot ou à la PlayStation. Jess est encore plus fou de football que lui. Le premier mot qu’il a su prononcer, c’était  » goal « . Je l’emmenais toujours aux matches et d’un coup, il a dit  » goal  » à son papa. Maintenant, il joue au foot avec tout ce qui lui tombe sous la main. Un bouchon, un sac… Tout est ballon, pour lui.

Mon mari est comme ça aussi. Tout le monde jouait au football dans sa famille et il voulait devenir footballeur. Après un match, il rentre à la maison et regarde d’autres matches. Il suit toutes les compétitions et quand ce n’est pas à la télévision, il consulte le site Livescore. S’il ne joue pas à la PlayStation, il joue à Football Manager sur son iPad. Même quand nous sortons en discothèque, il regarde les résultats sur Livescore. Au début, ça m’ennuyait et il m’arrive encore d’en avoir marre mais je ne peux pas le lui interdire. Il est ainsi fait et il ne changera pas. Au terme de sa carrière, il veut devenir manager et il est déjà en train de fonder une école de football à Kinshasa. Au début, je ne comprenais pas mais Fabio m’a dit : À lui le football, à toi le reste. C’est équilibré, hein ! ( Rires) Mon mari est plus proche de Jess car ils partagent la même passion alors que moi, je suis plus proche de Bradley, qui est plus intellectuel. Il joue aussi au football mais plutôt pour faire comme son père et son frère aîné.  »

Dieumerci Mbokani congratulé après un énième but pour l'Antwerp.
Dieumerci Mbokani congratulé après un énième but pour l’Antwerp.© BELGAIMAGE

Insatisfaction

Après une carrière sinueuse via Anderlecht, le Standard, l’AS Monaco, le VfL Wolfsburg, Anderlecht à nouveau, le Dynamo Kiev, Norwich City et Hull City, Dieumerci Mbokani en est à sa deuxième saison à l’Antwerp, à 34 ans.  » Il s’y sent vraiment bien « , poursuit Marlène.  » Il connaît beaucoup de gens dans le noyau, le staff et l’entourage du club, comme Lucien D’Onofrio et Laszlo Bölöni, avec lequel il a travaillé au Standard. Ils savent comment il est et comment il se comporte, ils le comprennent et le contrôlent, parce qu’ils savent comment ils doivent communiquer avec lui.

Il faut s’intéresser à lui pour qu’il se sente bien dans sa peau. Il faut le dorloter. Il doit sentir qu’on l’aime. Alors, il s’ouvre et donne le meilleur de lui-même. Mais s’il se sent isolé, seul, il baisse les bras. Même avec moi.

Mon mari doit aussi sentir qu’on est correct avec lui. Le Dynamo Kiev lui a infligé une amende de 150.000 euros parce qu’il était arrivé en retard ! Je trouve ça inimaginable. Il a marqué seize buts durant sa première saison en Ukraine puis le club a remplacé l’entraîneur et tout a changé. Idem à Hull, alors que tout s’était bien passé à Norwich. Un entraîneur est extrêmement important. À l’AS Monaco, ça n’allait pas bien avec Guy Lacombe et quand Felix Magath est arrivé à Wolfsburg, ça n’a plus marché non plus.

Il se passe beaucoup de choses innommables en football. Des entraîneurs veulent former eux-mêmes leur équipe et le font en pensant à leur propre business. »

Dieu n’est pas vraiment satisfait quand il regarde en arrière car il n’a pas réalisé ses plus grands rêves : devenir le meilleur footballeur africain, un grand avant en Premier League et enlever la Ligue des Champions.  » Non, mon mari n’est pas vraiment content de sa carrière « , reconnaît Marlène.  » Il me l’a déjà dit : Marlène, c’est parce que nous avons effectué les mauvais choix. J’ai été heureuse qu’il s’en rende compte et le reconnaisse.  »

Il a commis sa principale erreur en 2013. Lauréat du Soulier d’Or et champion de Belgique deux saisons d’affilée avec Anderlecht, il a signé un contrat de quatre ans au Dynamo Kiev. Bien que son contrat arrive à échéance un an plus tard, Herman Van Holsbeeck, le manager d’Anderlecht, est parvenu à le transférer pour onze millions au club ukrainien. Fabio Baglio, Christophe Henrotay et ses partenaires étaient impliqués dans le deal mais c’est surtout Mogi Bayat qui a fait le forcing. »

Marlène à propos de son
Marlène à propos de son  » Dieu  » :  » Il perd rapidement courage alors que les critiques n’ont pas beaucoup de prise sur moi. « © BELGAIMAGE

Période difficile

 » J’étais absolument contre ce transfert « , explique Marlène.  » Mais un certain entourage l’a forcé, par intérêt personnel. Je savais que ça finirait mal, je m’attendais à ce qui allait se produire mais mon mari n’a pas voulu me croire.  »

Elle dépeint le contexte.  » Après son départ du Standard en 2010, Monaco et Wolfsburg n’ont pas été des succès. Peu après, il y a eu ce drame, la mort de notre bébé.

J’étais enceinte de David quand mon mari jouait à Monaco. Comme ça n’allait pas, il voulait changer de club en janvier. Je lui ai demandé de rester jusqu’à la fin de la saison. Parce que j’étais enceinte, que Jess était encore tout petit et que j’étais un peu dépressive. Mais il a été loué à Wolfsburg en janvier et je l’y ai suivi. C’était très pénible pour moi car nous n’y étions pas vraiment respectés. Nous devions changer d’hôtel à peu près tous les trois jours. Finalement, grâce à Didier Frenay, nous avons pu nous installer. J’ai accouché de David trois mois trop tôt. Il a dû passer deux mois et demi en couveuse. Dans un pays où je ne connaissais personne et dont je ne parlais pas la langue. En août, David est décédé dans un hôtel, l’Erasmus Hôtel de Bruxelles, parce que nous n’avions pas trouvé immédiatement d’appartement à notre retour à Anderlecht !

Mon mari n’est pas vraiment satisfait de sa carrière. Il m’a déjà dit : Marlène, c’est parce que nous avons effectué les mauvais choix.  » Marlène Mbokani

Il ne m’était pas facile de refaire surface et de soutenir mon mari afin qu’il renoue avec le succès à Anderlecht. Ça a été une période psychologiquement très dure pour moi. Un énorme sacrifice. Les femmes portent les enfants et s’exposent au plus grand chagrin mais j’ai vite séché mes larmes. Je ne voulais pas montrer que j’avais perdu un enfant, je ne voulais pas que ça aille mal parce que je voulais relancer mon mari. Heureusement, nous avons réussi mais Kiev a été ma mort. Je l’y ai suivi, avec les enfants, même si je devais retourner tous les mois en Belgique pour les vaccinations de Bradley. Quand la guerre a éclaté, je suis revenue. Kiev a changé d’entraîneur et tout a dérapé. Je connais mon mari et je sais quelle force je peux lui insuffler. »

L’erreur ukrainienne

 » Tout s’est déroulé comme je le craignais. La première fois qu’il s’est rendu à Kiev, je lui ai dit : Ne signe pas ! Il est revenu et deux jours plus tard, l’interprète du président nous rencontrait au Sofitel de Bruxelles. Je lui ai dit que le championnat ukrainien n’était pas suivi ici et que nous voulions aller en Angleterre. Christophe Henrotay était venu avec une offre d’Everton, mais elle n’était pas encore concrète. Je lui ai quand même demandé de s’en occuper. L’interprète m’a demandé de visiter moi-même Kiev avant de prendre une décision. J’ai accepté. J’étais enceinte de Bradley mais je l’ai fait pour soutenir mon mari.

Dieumerci et Marlène avec leurs fils Jess et Bradley.
Dieumerci et Marlène avec leurs fils Jess et Bradley.© BELGAIMAGE

Après la visite guidée du stade, on nous a conduits dans un bureau, où on nous a servi un double gin avant de nous mettre sous pression pour signer un contrat rédigé en russe. J’ai téléphoné à Laurent Denis pour faire examiner le contrat. Il est apparu que le montant ne correspondait pas avec celui qu’on m’avait annoncé en Belgique. J’ai dit à mon mari : Ne signe pas ! Nous rentrons ! Il valait mieux jouer une troisième année à Anderlecht. Mais finalement, nous avons discuté là-bas de 19 heures à 2 heures du matin, le contrat a été adapté et Dieu a quand même signé !

Je pleurais en reprenant l’avion. C’est là, à l’aéroport de Kiev, en 2013, que j’ai su que mon mari ne réussirait pas une toute grande carrière. Je l’ai pressenti. Je savais où ces manipulations allaient nous mener. Pour le mettre sous pression, on a même dit à mon mari : Une femme quitte son mari quand il n’a pas d’argent ! Alors que je ne voulais pas qu’il signe là-bas ! Je ne suis pas bête. Mon père était docteur en économie et je fréquentais l’université quand j’ai fait la connaissance de Dieu. Je peux vous le dire : Christophe Henrotay est le seul agent qui ne pousse pas ses joueurs. Il vous communique les options possibles et vous laisse choisir. Il faut en signer certaines, pour ne pas rater le train. Mais la mentalité de Kiev ne pouvait pas convenir à l’esprit africain de mon mari. Déjà en Allemagne, il n’avait pas supporté la dureté ambiante. Qu’allait-il donc faire en Ukraine ?

Mon mari n’a pas eu la carrière que nous voulions. Mais je suis quand même heureuse qu’à 34 ans, il atteigne toujours un niveau élevé et qu’il marque, pour me faire plaisir. Il n’y en a pas beaucoup comme lui. Il y a aussi des joueurs qui connaissent un pic de carrière mais arrêtent tôt parce qu’ils sont en proie à des problèmes physiques ou qu’ils ne parviennent plus à conserver le moral.

Nous sommes croyants. Nous pouvons donc dire que c’était la volonté de Dieu. En plus, nous sommes encore plus soudés qu’avant. Plus personne ne peut nous mettre sous pression et nous contraindre à signer ici ou là. Maintenant, nous prenons toujours toutes les décisions ensemble. »

Les conseils de Lucien

Le contrat de Dieumerci Mbokani à l’Antwerp prend fin à l’issue de la saison. Il préférerait rester dans son environnement habituel, stable et ambitieux, mais tout dépend des négociations.  » Peut-être achèvera-t-il sa carrière ici et travaillera-t-il ensuite pour Lucien D’Onofrio « , avance Marlène.  » Avant, les gens me disaient du mal de lui. Il ne s’est fait respecter que depuis son arrivée à l’Antwerp. Il possède une grande intelligence du football et beaucoup de joueurs qui ont travaillé avec lui ont ensuite réussi une belle carrière. Nous aurions dû suivre davantage les conseils de Lucien. Je le regrette.  »

Mbokani a encore de nombreux défis cette saison.  » Mon mari veut absolument gagner la coupe. Il sait que ça me ferait plaisir, de même qu’à tout Anvers. Il était très nerveux lors du match retour des demi-finales, à Courtrai, match pour lequel il était suspendu. Il m’a téléphoné au coup de sifflet final, en criant qu’ils étaient qualifiés. Comme on va diviser par deux les points pour les PO1, il croit également le titre à sa portée. L’Antwerp serait alors le troisième club belge avec lequel il serait champion.  »

Il veut aussi devenir le meilleur buteur de Belgique, pour la première fois.  » Naturellement. Mais il a été tellement déçu de ne pas gagner le Soulier d’Or qu’il n’a plus trouvé le chemin des filets pendant un mois. Nous étions tous très déçus mais il faut reprendre du poil de la bête, évidemment. Je lui ai dit : Ne te laisse pas faire, montre que tu es adulte ! Le match suivant, il a marqué trois buts.  »

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