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La défense de Malines parle de « deux poids deux mesures »

Les plaidoiries se sont poursuivies mardi à l’Eurovolleycenter de Vilvorde devant la Cour belge d’arbitrage pour le sport (CBAS), dans le cadre du match de football FC Malines/Waasland-Beveren du 11 mars 2018 suspecté d’avoir été truqué. La défense du FC Malines a plaidé l’irrecevabilité de la procédure.

Le mois dernier, la chambre d’appel de la commission des litiges de l’Union belge de football (URBSFA) avait acquitté Waasland-Beveren tandis que Malines avait été privé de son titre en D1B et de sa promotion en D1A, et avait aussi été privé de Coupe de Belgique et de Coupe d’Europe, le club étant qualifié pour l’Europa League grâce à sa victoire en Coupe de Belgique.

Selon Joost Everaert, l’avocat du FC Malines, il y a deux poids deux mesures dans la décision de la chambre d’appel de la commission des litiges. Il a pointé plusieurs lacunes dans les motivations du jugement et a contesté la légalité des écoutes téléphoniques. Il a en outre répété que la dégradation de Malines ne serait juridiquement pas correcte.

Waasland-Beveren a également comparu mardi devant la CBAS. Kristof De Saedeleer, l’avocat du club waeslandien, a critiqué « l’opportunisme » de Lokeren, qui demande la dégradation de Waasland-Beveren, ce qui assurerait son maintien en D1A. « C’est un jeu dangereux qui ouvre la boîte de Pandore », dit-il.

L’avocat de Dirk Huyck, président de Waasland-Beveren, a aussi pris la parole. Il a admis que Dirk Huyck, suspendu un an avec sursis, aurait dû faire part de la tentative de corruption de Dejan Velkovic, l’agent de joueurs au centre de cette affaire. Mais Dirk Huyck est par ailleurs innocent, avance son défenseur.

La défense de Dejan Veljkovic a également comparu mardi, précisant que Dejan Veljkovic ne pouvait faire de déclaration étant donné son statut de repenti.

Les avocats des adminstrateurs malinois Olivier Somers et Thierry Steemans ont également pris la parole, ainsi que la défense de l’agent de joueurs Walter Mortelmans.

Le président de la CBAS Marc Boes a ensuite clôturé les débats.

La décision de la CBAS devrait tomber avant le 16 juillet.

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