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La Coupe de Belgique décapite la D2…

Pierre Bilic

A part Mons, malchanceux à Westerlo et noyé sous les problèmes, tous les clubs de D1 ont passé le cap des seizièmes de finale de la Coupe de Belgique.

Aucun Petit Poucet, pas de David ou de « giant killer » pour entraver la route des Goliath, des représentants de l’élite. Que ce soit à Anderlecht-Eupen ou White Star-Standard, deux exemples parmi d’autres, le constat est le même : l’écart se creuse irrémédiablement entre la D1 et la D2. Sur le terrain, on peut même parler d’abîme.

Ce n’est plus le même monde et ce constat devrait générer une réflexion générale à propos de la D2, de son rôle au service du football belge. Doit-elle végéter en espérant un bol d’air frais venu de Thaïlande, de France ou même de Pékin dans le cas de Boussu-Dour ? Non, cette recherche-là est vaine. Elle ne mène pas à grand-chose. La D2 doit redevenir une rampe de lancement pour le talent belge.

Hans Vanaken de Lokeren, une des révélations de la saison, militait encore en D2 (Lommel) en 2012-13. Exemple à suivre. Les clubs de l’élite prêtent des joueurs à des cercles de D2. Il serait encore plus intéressant que ces clubs alignent une équipe filiale en D2, comme cela se fait dans de nombreux pays. Si la D2 n’ y pense pas, et renonce à moderniser son fonctionnement et ses objectifs, elle sera rayée de la carte. (Pierre Bilic)

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