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L’Union Saint-Gilloise va-t-elle déménager ?

Jules Monnier Jules Monnier est rédacteur pour Sport/Foot Magazine

Le manque de places assises au Parc Duden pourrait entraîner un déménagement provisoire des Saint-Gillois.

Battue dimanche dernier par Roulers (1-3), l’Union Saint-Gilloise réalise tout de même un excellent début de saison. Quatrièmes à seulement 4 points du leader tubizien, les Bruxellois assurent pour l’instant tranquillement leur place dans le top 8 qui permettra en théorie d’évoluer en D1B la saison prochaine.

Mais le volet extra-sportif pourrait jouer des tours aux Unionistes. En effet, la future D1B sera constituée des membres du top 8 à condition qu’ils répondent aux critères de la licence 1A à la date du 15 février. Pour des clubs comme le Cercle, le Lierse voire Roulers, ce ne sera qu’une formalité mais pour d’autres comme Virton, Seraing ou précisément l’Union c’est bien plus compliqué.

 » Trois aspects entrent en jeu « , explique Jean-Marie Philips, conseiller du CA saint-gillois.  » Le classement et le volet financier, qui ne devraient pas poser de problèmes, ainsi que la question des infrastructures. 5000 places assises sont exigées, un critère que ne remplit pas le stade Marien. La nécessité d’obtenir la licence 1A a été décidée en juin, ça ne nous laissait donc que 7 mois et demi pour nous mettre aux normes, ce qui est très court « .

 » Deux possibilités s’offrent à nous  » poursuit Philips.  » Prouver que nous avons des plans et obtenir une dérogation ou déménager provisoirement. Vu les lenteurs administratives pour obtenir les permis nécessaires et les éventuels recours, nous privilégions actuellement la deuxième solution. Nous avons déjà pris contact avec 4 ou 5 candidats potentiels et nous communiquerons à ce sujet en temps voulu « .

L’ancien directeur général de l’Union belge estime que la réglementation entraînera également des soucis sportifs :  » Dès février, certaines équipes seront démobilisées et cela ouvre les portes aux spécialistes de la combine. Un club assuré d’avoir la licence pourra spéculer sur le fait que ses adversaires ne l’ont pas et se contenter d’une 10 ou 11e place. Cela va à l’encontre de l’équité sportive. C’est comme si, lors d’un 100 mètres, la moitié des participants devait couvrir la distance avec un sac à dos « .

Par Jules Monnier

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