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L’Union Saint-Gilloise conservera-t-elle son invincibilité en championnat contre Anderlecht au Parc Duden ?

Près de 50 ans après la dernière venue d’Anderlecht au stade Marien dans le cadre du championnat, les Unionistes espèrent encore l’emporter comme la dernière fois. Avec la certitude cette fois-ci de ne pas descendre à l’étage inférieur à la fin de la saison.

Ce 4 novembre 1972, l’Union Saint-Gilloise reçoit Anderlecht pour un derby bruxellois qu’elle ne pense pas encore le dernier qu’elle connaîtra dans son antre du Joseph Marien dans le cadre du championnat de Belgique. Battus 0-2 la saison précédente sur leurs terres, les Saint-Gillois avaient même concédé un score de tennis au stade Emile Versé d’Anderlecht (6-0).

Tout au long de leur histoire, Unionistes et Mauves se sont affrontés à 22 reprises au bord de la butte du Parc Duden. Les joueurs locaux l’ont emporté à six reprises et ont concédé 12 revers. Quatre partages ont aussi sanctionné ces duels de la Zwanze.

En novembre 1972, l’Union Saint-Gilloise fait tomber le géant mauve qui domine depuis lors le football belge. Un Anderlecht qui ne connait pas la saison la plus aboutie de son histoire avec seulement une sixième place finale en championnat. Les Mauves sauvent cependant l’honneur en remportant la Coupe de Belgique au Heysel contre le Standard. La deuxième seulement pour l’équipe dans laquelle évoluaient encore Paul Van Himst et Jacky Stockman.

L’entraîneur allemand Georg Kessler , qui avait reussi le doublé la saison précédente est licencié le 20 décembre. Son assistant Hippolyte Van Den Bosch finira la saison sur le banc et sauvera l’honneur de l’équipe de Monsieur Constant en remportant donc cette Coupe. Anderlecht comptait pourtant de très grands joueurs dans son noyau à cette époque: Jan Ruiter, Hugo Broos, Georges Heylens, Gilbert Van Binst, Ludo Coeck, Jean Dockx, Jan Verheyen, Robbie Rensenbrink, François Van der Elst en plus du duo Van Himst-Stockman. Certains participeront ensuite aux belles heures européennes des Bruxellois quelques années plus tard.

Malgré la présence sur le banc d’un certain Guy Thys qui donnera aux Diables rouges leurs lettres de noblesse dans les eighties et de Jean-Marie Trappeniers entre ses perches, l’Union terminera malheureusement avant-dernière cette saison là juste devant le Crossing de Schaerbeek.

Les deux équipes seront reléguées dans l’antichambre de la D1 et ne retrouveront plus l’élite jusqu’à la saison passée avec le retour d’un matricule 10 bien décidé à retrouver directement les lauriers nationaux pour faire honneur à son glorieux passé, il est vrai plus très récent.

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