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L’histoire se répète à Mouscron

Glen De Boeck paie les conséquences d’une mauvaise gestion sportive.

Lundi, l’Excel Mouscron a limogé Glen De Boeck. Comme son prédécesseur Cedomir Janevski, il se doutait de cette issue depuis un certain temps. Il était très rapidement entré en guerre avec Yuri Selak, l’un des deux directeurs sportifs.

Cette saison, le noyau n’a pas été renforcé mais plutôt affaibli. De Boeck a souvent répété qu’il avait besoin d’une injection de qualité pour ne pas revivre le scénario de l’année dernière, ponctuée par le sauvetage miraculeux de l’Excel. Selak l’a mal pris.

Début septembre, les noms de successeurs potentiels sont apparus dans la presse mais le président Patrick Declerck et le directeur général Paul Allaerts ne trouvaient pas que c’était la solution. Declerck voulait laisser à De Boeck le temps de former une équipe avec une troupe de joueurs  » dont certains ne parlaient pas la même langue ».

Depuis, tout le monde a compris qu’il fallait des renforts. Selak l’a reconnu récemment, en ajoutant que le poste de De Boeck n’était pas menacé.

Deux semaines plus tard, après le 7-0 à Anderlecht et le 1-0 à Saint-Trond, De Boeck est viré et remplacé par Mircea Rednic. L’Excel a été éliminé de la Coupe par Courtrai (1-0). Il marque trop peu et encaisse trop. Il partage la dernière place avec Westerlo. Si le club revit le scénario de l’an passé, le management ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

L’Excel Mouscron est un club spécial. La gestion sportive est aux mains de deux hommes, Yuri Selak et Humberto Païva, qui fonctionnent de manière autonome au service de propriétaires étrangers. Ils sont liés à des managers internationaux. Le premier à Fali Ramadani, le second à Pino Zahavi. Chacun de leur côté, ils essaient de placer des joueurs de leur réseau.

Par Christian Vandenabeele

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