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L’Euro 2012, miroir de la misère du football belge

Les stades de notre D1 ne ressemblent à rien par rapport à ceux des pays organisateurs de l’Euro 2012, l’Ukraine et la Pologne.

Dimanche passé, 500 personnes ont manifesté à Poznan, en Pologne, car, à leurs yeux, l’Euro 2012 coûte les yeux de la tête. Selon elles, on trouve des fortunes pour bâtir des stades mais pas pour des appartements sociaux, de plus en plus rares en cette période de crise économique.

Les stars du ballon rond se produisent dans des stades plus beaux les uns que les autres alors qu’une commission de l’UEFA a récemment effectué une inspection des stades d’Anderlecht, de Bruges et du Standard. C’est la cata, évidemment, et ces enceintes dépassées ne permettront bientôt plus d’organiser de grands matches européens en Belgique.

Gand construit un nouveau stade mais un effort plus global s’impose. Steven Martens, CEO de l’Union Belge, a lancé un appel car il est grand temps de prendre conscience de la gravité de la situation.

Sans quelques stades modernes, le football belge ne pourra plus rien organiser, sera tout simplement largué. L’Euro 2012 est bien le miroir de la misère du football belge.

Pierre Bilic, Sport/Foot Magazine

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