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L’Antwerp et Anderlecht se quittent sur un nul qui n’arrange personne

Feu de paille ou renouveau trop tardif, mais renouveau quand même ? C’était la grande question qui se posait dimanche après-midi au Bosuil, où après son probant succès (2-1) contre le Standard dans le Clasico, Anderlecht affrontait cette fois la redoutable machine de guerre de Laszlo Bölöni, dans le cadre de la 8e des dix journées de la Jupiler Pro League de football. Le duel s’est finalement soldé par un match nul, 1-1, mais chacune des deux équipes aurait pu l’emporter.

L’enjeu pour les mauves, qui devront de toute façon se consoler de peu en bout de course, était de se rapprocher de la 4e place du Standard, et de garder leurs distances vis-à-vis de La Gantoise, qui avait remporté sa première victoire à Sclessin (2-3) vendredi.

Il y avait un grand absent dans chaque camp.

Dieumerci Mbokani, suspendu, était ainsi remplacé par William Owusu à l’Antwerp, tandis que Bubaccar Sanneh doublait Kara Mbodji, blessé au dos, en défense centrale à Anderlecht.

Les Bruxellois ont ouvert le score par Ivan Santini après moins de 5 minutes de jeu.

Andy Najar n’avait pourtant pas réussi à convertir l’occasion offerte par Yari Verschaeren.

Mais le Croate réagit plus promptement que Dino Arslanagic et la défense locale, pour inscrire son 16e but de la saison (0-1).

Pris à froid, l’Antwerp mit un certain temps avant de s’installer dans le camp visiteur.

Il faillit égaliser à la 33e, mais Thomas Didillon écarta brillamment la reprise de la tête de… Sebastiaan Bornauw, après un corner dangereusement dévié par le jeune anderlechtois, mis sous pression par Owusu.

L’Antwerp n’avait toujours pas remonté son but de retard à la mi-temps.

Mais on sentait que pour l’emporter, et pour ne pas être contraint de faire le gros dos pendant trois interminables quarts d’heure, Anderlecht allait devoir doubler son avantage en contre-attaque.

Ce plan s’effondra dès la 47e minute après une longue rentrée en touche de Dan Oparé, prolongée de la tête par Amara Baby.

Owusu, un peu comme Najar sur le premier but de la partie, frappa à côté du ballon, que Didier Lamkel Zé envoya plus habilement du gauche entre les jambes de Didillon (1-1).

Du coup ce n’était plus son maigre avantage, que devait défendre Anderlecht, mais le point du match nul.

Et ce avec une défense qui n’était pas loin de paniquer.

D’où l’entrée au jeu d’Alexis Saelemaekers, à la place de Najar (64e)…

Les échanges s’équilibrèrent.

Anderlecht faisait même à nouveau figure de candidat à la victoire.

Verschaeren offrit d’ailleurs la balle de match à Santini à la 85e.

Mais elle n’était pas facile à convertir en but, et la reprise de l’ancien rouche passa au-dessus.

Le score en resta donc la.

Anderlecht doit-il avoir des regrets ? Oui et non.

Il a certes mené, mais a aussi parfois été solidement bousculé. Et il lui a manqué un peu de précision dans ses contre-attaques, pour réussir le hold up parfait…

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