© Inge Kinnet

Kums : « Je n’en veux pas à Anderlecht »

Son départ d’Anderlecht, la pression du monde du foot, sa vie familiale : le Gantois Sven Kums s’est confié à Sport/Foot Magazine. Extraits.

Sven Kums à propos…

…d’Anderlecht : « La situation d’Anderlecht est très étrange. Je joue à Gand et je suis heureux. Tout se passe bien. Ce qui arrive au Sporting est regrettable. Je trouve ça grave mais ce ne sont pas mes affaires. Aurais-je pu apporter mon expérience à cette équipe, à cet entrejeu? Possible mais le club a opté pour une autre voie. Mais je n’en veux pas à Anderlecht, je n’ai pas de rancoeur. Le club a été honnête envers moi mais c’est une période bizarre. Je suis les matches mais je dois aussi me détacher. »

…de sa passion pour la lecture : « Je lis beaucoup, j’aime savoir. Je m’intéresse à beaucoup de choses mais je lis énormément de fiction. Dan Brown, par exemple. Ou Jo Nesbø. Je préfère lire que regarder un film. Et quand on a lu un livre, on est souvent déçu par le film qui en est tiré. Le livre qui m’a le plus marqué est une biographie : celle de Robert Enke. Étouffé par la pression du monde du football, l’ex-gardien allemand s’est jeté sous un train après s’être longtemps battu contre la dépression. Ce livre m’a fait comprendre combien l’aspect mental était important dans la vie. Je n’en étais pas conscient. Pour ma part, je ne suis pas vite stressé mais quand on lit ça… J’ai même du mal à imaginer. Je connais des gens qui sont sous pression dans le monde du football mais quand on n’est pas concerné, on ne peut pas réaliser. »

…de son filleul atteint du syndrome de Down : « La relation que j’ai avec lui est incroyable. Depuis le début. Les enfants qui souffrent du syndrome de Down doivent souvent faire face à des complications à la naissance. Tobias a une malformation de la valvule cardiaque et il a eu des problèmes aux intestins. Il a passé les premières années de sa vie aux soins intensifs, ça a été une période très difficile. Ma femme et moi, on allait presque chaque jour à l’hôpital. Ça a eu un impact énorme sur nos vies mais ce n’est rien en échange de l’amour qu’il nous porte. C’est incroyable. Ces enfants vous couvrent de baisers. Ils font ce qui leur passe par la tête et expriment leurs sentiments avec spontanéité. »

Par Mayke Wijnen

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Sven Kums dans votre Sport/Foot Magazine

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