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Kalinic : « Mario Mandzukic est une bête! »

Matthias Stockmans
Matthias Stockmans Matthias Stockmans is redacteur van Sport/Voetbalmagazine.

Lovre Kalinic n’aime pas attirer l’attention. Ce n’est pas évident quand on mesure deux mètres et qu’on est le meilleur gardien du championnat. Rencontre dans le restaurant étoilé des Buffalos.

Lovre Kalinic à propos…

…du mauvais début de saison de Gand et du passage au 4-4-2 : « Ce mauvais début de saison est dû à une bonne dose de poisse et à l’arrivée de nombreux joueurs. J’ai également dû retrouver mes marques mais désormais, nous sommes dans une spirale positive. J’ai retrouvé mon niveau, physiquement et mentalement, comme tout le groupe, qui forme une famille. Reste à conserver ce niveau quelques semaines encore. Hein Vanhaezebrouck optait en général pour trois défenseurs mais ça expose la défense si les backs sont trop offensifs. Quand on ne parvient pas à arpenter les flancs 90 minutes, on concède des espaces. Ma position est plus confortable derrière quatre défenseurs : je peux attendre au lieu de camper plus haut et de devoir anticiper. Si un défenseur monte, l’autre reste. »

…de la Croatie et de ses stars : « On a prouvé en France qu’on possédait une bonne levée. En huitièmes de finales, le Portugal a inscrit un but chanceux alors qu’on a frappé le poteau. On vise maintenant les quarts de finale. Rakitic et Kovacic qui réagissent à mes posts Instagram ? Ce n’est pas parce qu’ils jouent au Real, à la Juve ou au Barça qu’ils ne sont pas des hommes comme les autres. Pendant notre stage à Miami, le sélectionneur nous a autorisés à sortir au restaurant, le premier soir. En copains. C’était chouette. Sur le terrain, ils placent le ballon exactement où ils le veulent, pas un mètre à droite ou à gauche. Mario Mandzukic est une bête. Ses headings sont durs et il est impossible à contrer. »

…de la religion : « Je suis chrétien et, quand le calendrier le permet, je me rend à l’église mais je préfère ne pas en parler. J’ai vite constaté qu’ici, presque personne n’allait à l’église et ne fêtait Pâques. Il y a une messe en serbo-croate à Anvers. Je m’y suis fait beaucoup de connaissances, des Croates venus ici pour un an ou deux mais qui sont restés. J’aime écouter leur histoire. Je me sens plus calme, plus fort après. Ça me donne des ailes. C’est difficile à expliquer à quelqu’un qui ne croit pas. Je ne prie pas pour bien jouer ni obtenir un gros transfert, je prie pour que ma famille reste en bonne santé. Ceci dit, chacun croit ce qu’il veut et choisit sa voie. »

Par Matthias Stockmans

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Lovre Kalinic dans votre Sport/Foot Magazine

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