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Jonathan David à coeur ouvert: « Je suis prêt à franchir une étape »

Le décès de sa mère, son départ de la Ghelamco Arena, la lutte pour le titre avec Bruges… Jonathan David nous parle de tout cela à coeur ouvert. À 20 ans, il ne semble pas réaliser qu’il va devenir le transfert sortant le plus cher de toute l’histoire de la Jupiler Pro League.

Jonathan David à propos…

…du récent décès de sa mère : « Au cours des jours qui ont suivi son décès, j’étais en état de choc. Maintenant, ça va déjà beaucoup mieux et depuis que je suis rentré du Canada, j’arrive à relativiser. On n’oublie jamais sa mère mais chaque jour qui passe rend la peine plus supportable. Il y a encore des moments où je me demande pourquoi tout ça est arrivé mais on ne contrôle pas le cancer. Ma foi m’aide à comprendre que dans la vie, il y a une raison à toute chose. »

…du titre : « Plus notre retard sur Bruges sera petit au départ des play-offs, plus nous y croirons. Supposons que nous gagnions quelques matches d’affilée et que Bruges perde un match : qui sait ce qui est encore possible? Nous ne devons penser qu’à une chose : gagner les matches que nous sommes censés gagner. C’est pourquoi je regrette nos défaites à Ostende, à Mouscron et face au Cercle. Elles sont inexplicables. Sans cela, la lutte pour le titre serait encore plus serrée. »

…de son futur : « Je dois être intelligent et opter pour un club qui m’offre un beau projet sportif. Là, je ne peux pas échouer. Je dois prendre un risque calculé, en fait. Malgré mon jeune âge, je me sens prêt à franchir une étape. Les gens ont beau dire que le championnat de Belgique n’est pas très fort, c’est un beau tremplin pour les jeunes qui veulent se voir offrir une chance au plus haut niveau. En Belgique, on est sans cesse en vitrine, de nombreux clubs étrangers viennent recruter des joueurs ici. La Bundesliga est un beau championnat et je pense que c’est la dernière étape avant un transfert dans un tout grand club européen. Je pourrais demander à mon ami Alphonso Davies de parler de moi au Bayern (il rit). J’ai beaucoup de respect pour le parcours qu’a réalisé Davies. C’est un exemple pour moi. »

Par Alain Eliasy et Frédéric Vanheule

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