© iStock

J-1 avant la reprise de la Pro League: De la jeunesse dorée brugeoise au manque de buteur gantois

Vendredi ne sera pas que la veille du week-end mais aussi le début de la nouvelle saison de Jupiler Pro League. D’ici là, nous vous présenterons tous les jours quelques équipes avec leur point fort et leur point faible. Aujourd’hui, nous nous attardons sur les cas du champion en titre le Club de Bruges, de La Gantoise, de Charleroi, de Courtrai et de Saint Trond.

FC Bruges

(+) Une jeunesse prometteuse

L’émergence de la classe biberon brugeoise est prometteuse. En l’absence de Simon Mignolet, Senne Lammens a montré en préparation qu’il pouvait assumer le rôle de n°1. Mais c’est surtout avec Noah Mbamba, 16 ans, que le Club s’apprête à frapper un grand cou. Derrière, Cisse Sandra et Ignace Van der Brempt frappent déjà à la porte.

(-) Des pions essentiels sur le départ

En gardant Philippe Clément, le Club de Bruges espère avoir assuré l’essentiel de son mercato. Bart Verhaeghe ne dormira sur ses deux oreilles que quand le mercato aura définitivement refermé ses portes et que les dossiers Clinton Mata, ou Noa Lang auront rendu leurs verdicts. Pour Odilon Kossounou, ce sera sans doute un départ pour un prix faramineux puisque Leverkusen devrait l’engager en échange de 30 millions d’euros.

Avec Danijel Milicevic et Nicolas Lombaerts, Hein Vanhaezebrouck, désormais barbu, s'est entouré d'anciens de la maison dans son staff.
Avec Danijel Milicevic et Nicolas Lombaerts, Hein Vanhaezebrouck, désormais barbu, s’est entouré d’anciens de la maison dans son staff.© iStock

La Gantoise

(+) Une jeunesse mieux encadrée et un staff plus dynamique

La vision tournée vers l’avenir et la dynamique initiée par Hein Vanhaezebrouck doivent relancer les Buffalos vers les sommets. Avec Emilio Ferrera, les promesses gantoises obtiennent le meilleur formateur possible de Belgique. C’était d’ailleurs une surprise que le Bruxellois choisisse ce projet dans l’ombre après avoir ramené Seraing parmi l’élite. Pour apaiser les fans après une saison compliquée, la direction a aussi pris une décision sensée en nommant comme nouveaux assistants d’HVH deux anciens joueurs populaires: Nicolas Lombaerts et Danijel Milicevic.

(-) A la recherche d’un finisseur

Le manque de solutions pour combler l’absence de Laurent Depoitre qui souffre d’une blessure au pied depuis un moment. Qui peut reprendre le rôle de finisseur devant le but vu que Roman Yaremchuk, auteur d’un bel Euro, ne devrait pas s’éterniser à la Ghelamco Arena ? Gianni Bruno peut-il égaler et améliorer les statistiques de sa meilleure saison à Zulte Waregem quand il a marqué 20 buts en 34 matchs ?

Pour sa première expérience en tant qu'entraîneur principal, Edward Still doit souvent élever la voix pour que ses hommes comprennent les principes de son 3-5-2.
Pour sa première expérience en tant qu’entraîneur principal, Edward Still doit souvent élever la voix pour que ses hommes comprennent les principes de son 3-5-2.© iStock

Charleroi

(+) Les mêmes hommes pour un nouveau système

Si le système change et que le 3-5-2 est devenu la norme dans le Charleroi nouvelle mouture d’Edward Still, les hommes censés l’animer restent inchangés. Dans le coeur du jeu, Ryota Morioka et Marco Ilaimaharitra gardent les clés, mais reçoivent en plus le soutien de Ali Gholizadeh, replacé dans l’axe pour y apporter plus de verticalité.

(-) Tout le noyau n’est pas au même niveau

Tous les joueurs n’en sont pas au même stade de compréhension du système et cela pourrait offrir un début de saison sur courant alternatif aux Zèbres. D’autant que Mehdi Bayat cherche encore un attaquant de pointe pour seconder Shamar Nicholson. Plus que jamais, les Zèbres miseront sur leurs jeunes pour apporter du sang frais aux carolos.

Pape Habib Gueye devra essayer d'alimenter le marquoir pour les Kerels courtraisiens.
Pape Habib Gueye devra essayer d’alimenter le marquoir pour les Kerels courtraisiens.© iStock

Courtrai

(+) Un noyau déjà formé

L’entraîneur Luka Elsner place la barre haute car il dispose déjà d’une grande partie de son noyau avant le début de la compétition. Dans la seconde moitié de la saison écoulée, le noyau qui était peu large s’est complètement effondré en termes de résultats. On espère que cela ira mieux désormais.

(-) Le manque d’automatismes

Courtrai a du reconstruire tout un milieu de terrain et sa ligne d’attaque. Presque tous les automatismes ont disparu et le club n’aura pas beaucoup de remplaçants de qualité pour compenser l’éventuel départ de cadres du noyau.

Bernd Hollerbach devra démarrer son marathon 2021-22 à Saint-Trond avec des moyens réduits.
Bernd Hollerbach devra démarrer son marathon 2021-22 à Saint-Trond avec des moyens réduits.© iStock

Saint-Trond

(+) Bernd Hollerbach, le bon nom sur le banc

De temps en temps, la direction japonaise parvient à convaincre des formateurs de renom de choisir leur projet. Après Marc Brys et Peter Maes, les Canaris ont nommé un véritable artisan en la personne de Bernd Hollerbach. Les supporters ne peuvent donc pas reprocher à leur conseil d’administration d’avoir pris un sombre inconnu pour gérer l’équipe. Hollerbach est en tout cas un technicien expérimenté avec une ligne de conduite et qui connaît le championnat belge. Coïncidence ou pas, Hollerbach est aussi le genre d’entraîneur qui peut préparer ses joueurs pour un marathon.

(-) Une équipe déforcée

Ce STVV n’est en aucun cas prêt pour le début de la compétition. Malgré le recrutement de Junior Pius, qui est loué à l’Antwerp pour un an de plus, et l’arrivée d’Aboubakary Koita, STVV ne s’est pas vraiment renforcé à l’intersaison. Le club est resté étrangement calme sur le marché des transferts entrants et Hollerbach a même dû achever la préparation avec seulement une dizaine de joueurs ayant le niveau requis pour la Jupiler Pro League. Selon ses bonnes vieilles habitudes, la direction trudonnaire ne commencera à renforcer l’équipe que dans les deux dernières semaines du mois d’août.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire