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Ivan Leko se livre à Sport/Foot Mag: « La clé, c’est le joueur qui n’a pas le ballon »

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Deux choses parviennent toujours à se faufiler dans l’agenda surchargé d’Ivan Leko: regarder un match et parler de football. Rencontre avec le coach de l’Antwerp, qui met forcément le jeu au centre des débats.

On a très vite vu la nouvelle identité de jeu. Quand on regarde un match de l’Antwerp, on sait à quel genre de football on va avoir droit. C’est une fierté pour toi?

LEKO: Je suis très fier de mes joueurs. Même après la défaite contre Genk, je leur ai encore dit. Je prends du plaisir avec eux, parce qu’ils ont fait des progrès énormes. Et je ne parle pas seulement de ce qui a changé avec le ballon, parce que tous les romantiques du football peuvent le voir et l’apprécier, mais aussi des efforts qu’ils font, de leur volonté de se recharger pour aborder un nouveau match à bloc physiquement et mentalement tous les trois jours.

Il faut dire que c’est une saison très spéciale. Tout a dû se mettre en place très vite pour nous, et je pense que le spectateur neutre qui a envie de voir un bon football avec de l’intensité, de la passion et de la qualité, nous lui avons offert beaucoup de matches qui lui ont donné du plaisir.

On présentait souvent l’Antwerp comme une équipe au jeu très musclé et cette saison, c’est celle qui fait le moins de fautes par match. Cette évolution, c’est un symbole de ton idée du jeu?

LEKO: J’étais surpris quand j’ai appris ce chiffre, parce qu’on ne pense pas à travailler ça. La seule chose, c’est que je n’aime pas les fautes « alibi », celles qui sont censées prouver que tu travailles pour l’équipe. Ça, c’est stupide. La question, ce n’est pas d’éviter les fautes, mais d’être agressif pour récupérer le ballon. On veut le ballon, et on n’aime pas faire de fautes parce que ça casse le rythme, et nous voulons du rythme.

C’est un peu la même évolution qu’on avait vue à Bruges quand tu as succédé à Michel Preud’homme. On avait des joueurs qui cherchaient le duel, et tu as insisté pour qu’ils se mettent à chercher l’espace.

LEKO: Avec le ballon, mon staff et moi travaillons depuis le premier jour sur l’importance des joueurs qui n’ont pas le ballon. La clé, c’est eux, pas le porteur. Celui qui a le ballon, il doit s’appeler Messi ou Ronaldo pour faire quelque chose. Alors qu’un joueur sans ballon, s’il court au bon endroit et au bon moment, tu ne peux pas l’arrêter.

On a très vite vu la nouvelle identité de jeu. Quand on regarde un match de l’Antwerp, on sait à quel genre de football on va avoir droit. C’est une fierté pour toi?

LEKO: Je suis très fier de mes joueurs. Même après la défaite contre Genk, je leur ai encore dit. Je prends du plaisir avec eux, parce qu’ils ont fait des progrès énormes. Et je ne parle pas seulement de ce qui a changé avec le ballon, parce que tous les romantiques du football peuvent le voir et l’apprécier, mais aussi des efforts qu’ils font, de leur volonté de se recharger pour aborder un nouveau match à bloc physiquement et mentalement tous les trois jours.

Il faut dire que c’est une saison très spéciale. Tout a dû se mettre en place très vite pour nous, et je pense que le spectateur neutre qui a envie de voir un bon football avec de l’intensité, de la passion et de la qualité, nous lui avons offert beaucoup de matches qui lui ont donné du plaisir.

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