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Il a connu Mourinho, Modric, Buffon: qui est le nouveau killer de Mouscron?

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Stipe Perica, le nouveau killer de Mouscron a grandi avec Santini, signé avec Mourinho, parié avec Buffon, dealé avec Modric.

Stipe Perica à propos…

…d’Ivan Santini : « On était voisins à Zadar, il habitait dans ma rue, à cent mètres de chez moi. Je l’ai connu quand je devais avoir cinq ans, il en a six de plus. On jouait au foot ensemble tous les jours. Et chaque été, quand on rentre en Croatie pour nos vacances, on s’entraîne ensemble pour conserver la forme. »

…de Luka Modric : « Zadar n’est pas une ville énorme mais elle a fourni un paquet de grands joueurs ! Il y avait quatre gars originaires de Zadar dans le noyau de la Coupe du monde en Russie. C’est la ville de Danijel Subasic et de Dado Prso, qui avait marqué quatre buts dans un match de Ligue des Champions avec Monaco contre La Corogne. Et puis il y a évidemment Modric. On a encore été en contact récemment, je lui ai demandé des places pour le match Bruges – Real. On a appris à se connaître à l’époque où on avait le même agent. Mais lui, il ne retourne plus beaucoup à Zadar. Parce qu’à chaque fois qu’il y remet les pieds, c’est l’émeute garantie dans la ville. »

…de son passage à Chelsea : « Ils m’ont repéré au Championnat du monde U20, en Turquie. Juste après le tournoi, le jour de mes 18 ans, mon agent m’a annoncé que Chelsea me voulait. On est partis là-bas. Au départ, je n’étais pas dingue de Chelsea. Depuis que je m’intéressais au foot, il y a un club qui me faisait flasher, c’était Everton. Ne me demande pas pourquoi, je n’ai jamais su l’expliquer. Mais bon, c’est Chelsea qui voulait m’acheter… J’arrive au centre d’entraînement à Cobham. Là-bas, je suis accueilli par José Mourinho. Puis Petr Cech et Branislav Ivanovic s’occupent de moi. Je suis dans un autre monde. »

…de Gianluigi Buffon : « Mettre un but à Buffon, c’est quelque chose de particulier. Surtout si je te raconte tout ce qui a précédé ce goal… Pour mon premier match contre la Juve, je monte à une demi-heure de la fin, et sur un corner, je lui dis que je vais marquer. Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça, ce n’est pas dans mes habitudes de provoquer comme ça… Mais je ne marque pas ce jour-là. Avant mon deuxième match contre eux, je lui dis avant de monter sur le terrain que je vais lui mettre un but. Mais ça ne marche toujours pas. Puis, avant le troisième match, il vient me trouver dans le tunnel des vestiaires et il me lance : Alors, c’est pour aujourd’hui ? Ne traîne pas parce que je pars bientôt à la retraite. Après quelques minutes, je marque. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Stipe Perica dans votre Sport/Foot Magazine

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